Romancière et poète, Louise Dupré a aussi écrit pour le théâtre. Le récit qu’elle fait du départ de sa mère est tout en dentelle, on y sent une infinie tendresse. Ma mère prenait beaucoup de place dans mon existence, et pour les bonnes raisons. Les 10 dernières années de sa vie, nous avons habité l’une en face de l’autre. Nous étions très liées, presque siamoises. Quand elle est partie, j’ai éprouvé une soif de lire sur le vide et le vertige liés au deuil. Ce livre est l’un des trois titres qui m’ont vraiment fait du bien.