J’avais 14 ans. Dans la bibliothèque familiale, la couverture en aquarelle de ce bouquin m’avait intriguée, de même que la première phrase : « Aujourd’hui, maman est morte. » C’était l’époque où je commençais à m’intéresser à la musique, et
je tripais sur The Cure, qui venait de lancer une chanson au titre controversé, Killing an Arab. Chaque cassette venait avec un autocollant expliquant que ce titre n’était pas raciste, mais que c’était une interprétation de L’étranger, d’Albert Camus.
Ça m’a décidée à le lire. On y parle de rapport à la mort, de compassion, de sentiments qu’on a ou non envers sa famille.