J’aime Marguerite Duras. J’y reviens toujours et j’y retournerai souvent. Pour l’atmosphère envoûtante de ses bouquins d’abord, puis pour le mystère de son écriture tout simplement sublime. Sur ce plan, L’amant, cette histoire de jeune fille qui offre sa virginité à un homme riche et plus âgé sur fond d’Indochine française, reste sûrement son livre le plus accessible. J’avais 20 ans lorsque je l’ai lu pour la première fois et je me rappelle avoir beaucoup pleuré à la fin, lorsqu’on découvre que, bien des années plus tard, l’amant l’aime encore.