J’étais adolescente au pensionnat, trop jeune pour emprunter ces ouvrages à l’index, mais sœur Thérèse me permettait tout de même de lire Les Rougon-Macquart, fresque sociale en 20 tomes de Zola. Je n’oublierai jamais le choc ressenti en découvrant le Paris de cette époque. Avec Le ventre de Paris, j’ai craint pour la vie d’un bagnard, flairé l’absinthe, compris la cupidité d’une bourgeoisie, frémi à ses complots… Émile Zola a créé un univers foisonnant, plus vrai que nature. À lire et à relire, pour toutes les fanas de Paris!