C’est par les petites rues que je descends ensuite les pentes de la Croix-Rousse. Ici et là, des places offrent aux marcheurs quelques bancs et une vue imprenable sur Lyon. Le plan de la vieille ville se dessine grandeur nature sous mes yeux. Deux cours d’eau – le Rhône et la Saône –, entre lesquels s’étire la Presqu’île, quartier central animé jour et nuit.
Juste à côté, le Vieux-Lyon adossé à la colline de Fourvière, elle-même coiffée de sa basilique et baptisée « la colline qui prie ». À l’opposé, la Croix-Rousse, où s’activaient les ouvriers de la soie qui ont marqué l’histoire de la cité, était « la colline qui travaille ». Aujourd’hui, le quartier se transforme ; il abrite des artistes qui y installent ateliers et boutiques branchées.
Les escaliers et les montées du Vieux-Lyon, pour leur part, accueillent tous ceux qui veulent s’y aventurer. Appuyés au flanc de la colline de Fourvière, ils permettent de la grimper, tout en offrant de jolis points de vue.
Les visiteurs au mollet fatigué (comme moi) préféreront recourir à « la ficelle », ainsi qu’on appelle le funiculaire. Quelques minutes et je débarque au sommet de la colline, à quelques pas de la basilique. L’esplanade procure une vue panoramique (et, oui, la Croix-Rousse est en face). Un peu plus loin, des vestiges gallo-romains témoignent de l’âge vénérable de la ville.
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