Club de course

10 bonnes raisons de courir

Des arguments convaincants pour s’y mettre!

C’est forçant, ça fait mal et, pourtant, de plus en plus de gens courent. Pourquoi ? Parce que ça fait aussi – et surtout – du bien ! Voici 10 bonnes raisons de s’y mettre.

Photo : Istockphoto

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1) On court quand on en a envie
Avant d’aller travailler, à l’heure du lunch, en voyage… On enfile ses chaussures de sport et hop, c’est parti ! Avec la course à pied, contrairement au tennis, par exemple, on ne dépend pas d’un partenaire. On n’a pas besoin, non plus, de se rendre à un centre d’entraînement – et d’espérer qu’un exerciseur elliptique sera libre. La piste de course, c’est la rue, les parcs et la nature. Été comme hiver.

 

2) On va à son rythme
C’est là l’un des principaux avantages de la course à pied, note Suzanne Laberge, professeure au Département de kinésiologie de l’Université de Montréal. « Quand on joue au badminton, au squash ou au tennis, on ne contrôle pas nécessairement le rythme, dit-elle. Il faut être à un niveau équivalent à celui de son partenaire pour que cela soit agréable. » Pas avec le jogging. On ne risque donc pas de traîner de la patte !

Les débutantes ont d’ailleurs tout intérêt à combiner la marche et la course, selon les experts. « Par exemple, 30 secondes de marche, puis 30 secondes de course, et ainsi de suite, pour une durée totale de 10 minutes », dit l’entraîneur Jean-Yves Cloutier, coauteur de Courir au bon rythme (Les Éditions La Presse). Et il recommande de faire 10 minutes de marche rapide au début et à la fin de chaque séance.

 

3) On a un moment pour soi
Les enfants, le souper, le ménage, le lavage… On court au quotidien. Alors pourquoi pas courir pour soi ! Pendant une trentaine de minutes (ou moins), on est seule avec soi-même. On met de côté soucis familiaux et tracas professionnels. Et on se débranche de son téléphone intelligent – si possible – pour se reconnecter à la nature.

 

4) On bénéficie d’une activité « payante »
Du temps, c’est de l’argent. À ce chapitre, la course est rentable : elle permet de dépenser beaucoup d’énergie en une courte période. « À effort égal, courir une vingtaine de minutes équivaut à une heure de vélo », dit Jean-Yves Cloutier.

 

5) On voit vite des progrès
Rouge comme une tomate après cinq minutes au petit trot ? On ne doit pas perdre espoir. En suivant un programme, une néophyte peut courir 30 minutes en continu au bout d’aussi peu qu’entre six et huit semaines, selon François Lecot, kinésiologue et entraîneur de course à pied. Et elle verra rapidement des améliorations. D’autant qu’elle peut mesurer ses performances à l’aide d’un chronomètre, indique Guy Thibault, du ministère québécois de l’Éducation, du Loisir et du Sport, et auteur de En pleine forme – conseils pratiques pour s’entraîner et persévérer (Éditions Vélo Québec). « C’est moins évident avec le vélo, précise-t-il. La vitesse moyenne dépend beaucoup du vent et du parcours. » À consulter : les programmes du Club de course Châtelaine.

 

6) On booste son estime de soi
On n’a pas toujours le goût d’aller courir mais, une fois le parcours accompli, on est fière de soi. Et que dire de la fierté éprouvée au fil d’arrivée de sa première course de 5, 10 ou 21 kilomètres. Elle irradie !

 

7) On se sent bien après (et parfois pendant)
Les activités aérobiques comme la course à pied procurent un sentiment de bien-être et contribuent à réduire l’anxiété. Elles auraient même un effet antidépresseur ! Les chercheurs ignorent cependant pourquoi. « Il y a quelques années, on croyait que c’était lié à des mécanismes biologiques », dit Jennifer Brunet, professeure adjointe à l’École des sciences de l’activité physique de l’Université d’Ottawa. Quand on court à intensité modérée ou élevée, le corps libère, entre autres, une quantité importante d’endorphines, des substances analgésiques qui atténuent les douleurs ressenties. « Mais beaucoup d’études ont depuis démontré que l’activité physique pratiquée à faible intensité – avec, donc, peu d’endorphines libérées – a aussi un effet anxiolytique et antidépresseur, poursuit la spécialiste. D’autres facteurs pourraient donc entrer en jeu. »

 

8) On perd du poids !
Galoper ou trottiner permet de brûler beaucoup de calories. « Une personne de 60 kilos qui court à une intensité moyenne pendant 30 minutes dépensera 400 calories », précise l’ostéopathe Jean-François Harvey, qui a publié le livre Courir mieux (Les Éditions de l’Homme). Pour maigrir, il faut toutefois dépenser plus d’énergie qu’on en consomme. « Or, certaines personnes qui se mettent à la course ont tendance à manger davantage », indique Guy Thibault. Pour perdre des kilos, elles devront choisir des aliments faibles en gras qui favorisent la sensation de satiété.

 

9) On améliore sa forme
En plus d’éloigner les maladies cardiovasculaires et le diabète, la course à pied prévient l’ostéoporose. Quand on marche ou qu’on jogge, une charge est exercée sur les os – ce qui n’est pas le cas quand on nage. Les os tentent alors de se remodeler pour être plus solides. « Les forces d’impact à la course sont deux fois et demie plus élevées qu’à la marche », précise Jean-François Harvey. Courir permet aussi d’améliorer l’équilibre, ce qui diminue les risques de chute et de fracture des os.

 

10) On s’équipe à peu de frais
Une bonne paire de chaussures de course coûte environ 150 $, selon les conseillers des boutiques spécialisées Courir et Endurance. Sa durée de vie est d’environ 800 kilomètres (l’équivalent de trois séances de 30 minutes chaque semaine pendant un an). Le prix d’un soutien-gorge, lui, varie entre 40 $ et 65 $. Les plus coquettes peuvent aussi se procurer une jupette de course – oui, ça existe – pour une cinquantaine de dollars.

À consulter pour bien courir : les vidéos du Club de course Châtelaine.

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