Blogue La course et la vie

10 façons d’être plus heureux en courant

Courir n’est pas une punition, c’est une récompense.

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1. Course, tu es mienne.

C’est ma course. Je la gère à ma façon, quand je veux, comme je veux.

Le dire à voix haute, en empruntant le style Robert Lepage  « je parle fort et je ne suis pas ridicule ».

Déjà, ça va mieux.

 

2. Identifier nos objectifs

Plus je suis précise dans la définition de mes objectifs, plus j’aurai de plaisir sur la route qui me mènera jusqu’à mon but.

Tant qu’on est franc avec soi-même, il n’y a pas de mauvaise réponse. Pouvoir enfin porter du fluo en public, rencontrer des gens et agrémenter sa vie sociale, se remettre en forme, apprendre à mieux vivre l’inconfort, à oser plus, sont des raisons aussi valables que viser les podiums.

C’est en identifiant clairement nos désirs qu’on fait les meilleurs choix.

Pour soi.

 

3. Être conséquent avec nos objectifs.

Mon objectif en est un de performance? Alors j’assume ce qui vient avec, comme une grande : bien manger, bien dormir, boire plus d’eau que d’alcool, et me présenter à tous mes entraînements.

De même, si mes objectifs sont plus liés au simple fait de bouger entre amis, je ne chiale pas sur mes « temps » s’ils ne sont pas bons, et je ne baboune pas si j’arrive dernière.

 

4. Réviser nos objectifs (ben quoi…)

Je me rends compte que le volume d’entraînement est trop lourd dans ma vie actuelle, ou inversement, que je m’amuse comme une petite folle dans la performance et que je pourrais faire mieux?

Hey, la vie est courte, il n’est jamais trop tard pour réajuster le plan de match!

 

5. Apprendre à gérer la pression et le stress

Quoi, ça, « il faut » et « je dois »?!

Non, non.  Il ne « faut » rien pantoute.

Si je vais courir, c’est un choix que je fais par désir, par fierté, et par passion. Ce n’est pas une punition, c’est une récompense, un moment privilégié (oui, même quand ça fait mal) que je m’offre à moi-même parce que ça me fait du bien.

Ça change tout.

Pareil pour le stress. À moins d’être un athlète professionnel dont la carrière pourrait être ruinée par une contreperformance monumentale, la plupart des gens « ordinaires » font du sport pour échapper au stress.

Pas pour s’en rajouter.

 

Photo : Stéphane Brazeau

Photo : Stéphane Brazeau

 

6. Éliminer le mot « mais »

On a toutes été cette fille à qui il est impossible de faire un compliment ou de prodiguer un encouragement sans qu’elle rétorque « oui, mais ».

Du coup, à force de tuer l’enthousiasme dans l’œuf, ça décourage même les plus braves d’avoir envie de nous encourager…

Prendre conscience de notre vocabulaire, a fortiori quand il est souvent négatif, ça change la vie.

Et notre course.

 

7. Ne pas se laisser impressionner par les « show-off »

Ils sont bardés de bébelles, plus chères les unes que les autres, suivent toutes les « cliniques » sur l’art d’attacher ses runnings pour mieux performer, ont une opinion (et la partagent) sur la « meilleure » façon de s’entrainer (la leur évidemment), s’alimentent avec une précision de scientifique, et subtilement (mais pas tant que ça) estiment que seuls les premiers et les plus rapides sont dignes d’admiration.

Et alors? On s’en fout, non?

Les vrais beaux athlètes, solides dans leur tête et dans leurs performances, ne se sentent pas obligé d’en rajouter, et ils ont assez d’expérience pour savoir que ce qui fonctionne pour Usain ne fonctionne pas forcément pour Mo (et inversement).

L’obsession du « gear », du perfectionnement à n’en plus finir, du nouveau « supplément miracle », c’est un signe d’insécurité.

La leur, pas la nôtre.

Ultimement – et ça prend de la patience – on impose le respect par la constance de nos efforts et le courage que nous mettons à nous dépasser.

Simple de même? Simple de même.

 

8. Sourire

Il paraît que sourire, même quand on ne le « sent » pas, provoque une amélioration positive de notre perception des choses.

Et j’ajouterais, surtout, ne pas le « prendre personnel », ni y voir un signe de snobisme ou d’incivilité si le sourire n’est pas rendu.

On ne connaît pas la vie du coureur inconnu. Peut-être que sa femme le quitte, peut-être que ses adolescents lui donnent du fil à retordre, peut-être qu’il est en séance d’intervalles et que l’incendie dans ses poumons monopolise 99.9% de son énergie, va savoir…

Je sais qu’en plein effort, je ne reconnaitrais pas mon propre fils, alors j’ai tendance à me montrer indulgente quand on ne me reconnait pas ou qu’on ne me rend pas mon sourire.

Les sourires de complicité entre coureurs sont des cadeaux, si ça devient une obligation, déjà, c’est moins heureux.

Mais quand, venu de nulle part alors qu’on ne s’y attendait pas, on reçoit un vrai beau sourire en pleine face au détour d’un sentier, c’est toute la course qui en est illuminée.

 

9. Faire ce qu’il y a à faire

Ça a l’air niaiseux, mais plus on est préparés, moins on laisse d’emprise au stress quand vient le temps de performer. La confiance en soi se construit au quotidien, et en action.

Il n’y a rien au monde, pas un supplément miracle, pas une montre sophistiquée, pas un « mantra magique », qui remplace le fait de se présenter à l’entraînement.

Ce 30 minutes qu’il y a au programme n’a pas besoin d’être extraordinaire, ni exaltant, ni éblouissant, ni même rapide.

Il a juste besoin d’être fait.

Coché.

 

10. L’arme secrète

En cas de doute, ou de vague à l’âme, il y a toujours une chanson qui vient à la rescousse. Celle qui, pour mille et une raisons, nous fend le sourire jusqu’aux oreilles et nous redonne espoir.

La mienne a été écrite pour un film qui raconte un amour en dehors des normes, « Harold & Maud ».

And if you want to be free, be free.

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