Blogue La course et la vie

De course et de dictons chinois…

Il y a des progrès. Déjà.

Genevieve-profl

L’auteure, Geneviève Lefebvre

Hier soir, c’était le troisième entraînement du Club de Course. Des visages familiers, des « bonjour » chaleureux entre gens qui ne se connaissaient pas il y a trois semaines à peine.

Pour ceux et celles qui suivent les programmes de Jean-François Harvey (disponibles ici, gratuitement), il y a des progrès. Déjà.

Moins d’essoufflement. Plus d’endurance.

J’accompagne le groupe d’initiation, ceux et celles qui viennent de commencer. On fait 3 kilomètres sur le somptueux chemin Olmstead. La belle Ann mène la cohorte, aux côtés de son mari Michel, comme s’ils avaient fait ça toute leur vie.

Ils ne couraient pas il y a trois semaines.

Derrière, dans l’air frais et craquant de l’automne, sous les derniers rayons du soleil, tout le monde suit. Malgré la montée, les visages sont souriants, les corps détendus dans l’effort.

– Ça va Margarita?

– Oui!

Il est déjà temps de faire demi-tour. La descente est euphorique. Il n’y a qu’à se laisser aller, en mesurant notre foulée, petite, légère, souple, jusqu’à l’arrivée.

Bonheur…

Il y a un dicton mandarin qui dit « When sleeping women wake, mountains move ».

Hier soir, j’ai vu 60 filles (et trois garçons) parfaitement réveillées. Et je vous le jure, la montagne a frémi.

 

À lire : tous les billets de blogue de Geneviève Lefebvre.

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