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La confiance en soi, ce superpouvoir

Il n’y aura ni tapis rouge ni paillettes dans cette chronique. Juste de l’humanité, de la passion et beaucoup d’amour.

Chroniqueuse du mois

Quand Châtelaine m’a approchée pour être blogueuse invitée des mois d’août et septembre, j’étais très excitée par le projet. J’avais envie de vous parler des femmes que j’admire, de braquer les projecteurs sur elles et de vous faire découvrir leur histoire. Sachez cependant qu’il n’y aura ni tapis rouge ni paillettes dans cette chronique. Juste de l’humanité, de la passion et beaucoup d’amour.

Les femmes qui m’inspirent ont le cœur grand ouvert, et l’esprit encore plus. Elles sont authentiques et passionnées, mais ce qui m’émeut surtout, c’est cette force tranquille qui les habite. L’assurance est un art, un savant mélange de désinvolture et de confiance en soi. C’est un superpouvoir pas si facile à acquérir, qu’il faut cultiver soi-même et entretenir. Malheureusement, il ne s’achète ni à la pharmacie ni au rayon des fruits et légumes, entre le kale et les pousses de pois mange-tout. C’est probablement pourquoi j’admire autant les femmes qui possèdent cette qualité.

Fille d’une aide-comptable et d’un pharmacien, je n’étais pas destinée à une carrière en télévision. Mais même si mes parents ne connaissaient rien à ce domaine, jamais ils ne m’ont fait sentir que mes rêves n’étaient pas à ma portée. N’est-ce pas le plus beau cadeau à recevoir de ses parents? Avec eux, mon assurance s’épanouissait dans une forteresse.

Ma mère a toujours eu le cœur sur la main. Ouverte, patiente, généreuse, elle m’a vue grandir avec mes passions et mes rêves, et m’a toujours encouragée à les poursuivre. Quand j’ai décroché mes premiers tournages, elle réglait le cadran à 4h30, enfilait de jolis vêtements (ma mère est toujours élégante, quelle que soit l’heure!) et on s’arrêtait chez Tim Hortons. Mon bagel sur les genoux, chacune une boisson chaude dans les mains, on filait vers Montréal – vers Hollywood dans ma tête –, et même si ce n’était pas son rêve à elle, elle y mettait tout son cœur.

Ma mère m’a transmis son inclination au bonheur, un précieux héritage. Elle m’a fait découvrir le plaisir de manger, alimentant la gourmandise de tous ceux qui passaient à sa table. Elle m’a légué ses précieuses valeurs, dont le respect et l’honnêteté, deux qualités dont elle usait pour m’expliquer, après mes premiers spectacles de danse, à quel point je n’avais pas de rythme. Je l’en remercie d’ailleurs aujourd’hui (heureusement pour vous et pour moi, je savais que ma vocation n’était pas la claquette!).

Elle m’a enseigné beaucoup de choses, dont la plus importante: en restant fidèle à soi-même, on est toujours heureux. Grâce à elle, j’ai cette certitude qu’en écoutant ma petite voix intérieure, je ne pourrai jamais me tromper.

Les sept femmes que je vous présenterai dans les prochaines semaines ont peut-être eu une maman comme la mienne pour les encourager à suivre leurs rêves, à écouter leur cœur et à faire à leur tête.

J’espère que leur histoire vous inspirera autant que moi.


Valérie Chevalier

Photo: Andréanne Gauthier

Valérie Chevalier est comédienne (Lance et compte, La petite reine) et animatrice (Cochon dingue, La Voix). Elle est aussi l’auteure de trois best-sellers: Tu peux toujours courir, La théorie du drap contour et Les petites tempêtes, publiés chez Hurtubise.

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