Confidences: six femmes parlent de leur perte de libido
« Ça sortait en chicanes. » — Justine, 38 ans, séparée depuis 2 ans (a été en couple pendant 15 ans)
Entre Justine et Charles, la chimie opérait et, pendant leurs premières années de vie commune, ils ont été actifs sexuellement. Mais le chamboulement de leur quotidien après la naissance des enfants a brouillé les cartes. Déjà que la communication clochait, le fossé n’a fait que s’agrandir : « Il y avait beaucoup d’incompréhension. Plus ça allait, plus on se chicanait, et moins j’avais envie de lui. »
Son conjoint s’est senti rejeté. Mais aucun n’a abordé la question franchement. « Sa frustration fermait la porte à toute discussion. Moi je gardais tout à l’intérieur. » Après sept ans de conflits non réglés et d’austérité au lit (dont trois de panne totale), ils ont fini par se quitter.
Depuis, elle a eu une aventure pour vérifier l’état de sa « plomberie »: « J’ai éprouvé du désir, ça m’a rassurée. Mais il est retombé aussi vite! »
Elle poursuit une thérapie amorcée il y a trois ans. « J’ai laissé traîner le problème en pensant qu’il allait se régler tout seul. Faux! Ça m’aide à m’arrêter et à me poser les bonnes questions. À communiquer mes émotions. » Elle retient qu’elle n’a pas à se sentir coupable de dire non si elle n’en a pas envie. Et tant pis si l’autre se fâche. « Mon ex me reprochait de ne pas être “normale”. Chaque femme vit les choses à sa façon. J’aimerais regagner le désir… et le garder. J’y travaille! »
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