Nutrition

10 trucs pour mieux gérer les envies de sucre

Véritable bibitte à sucre, vous adorez les sucreries et il vous est impossible de résister à un morceau de gâteau au chocolat ou de sucre à la crème? Profitez des conseils d’une experte!

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Selon la nutritionniste Julie DesGroseilliers, auteure du livre Dis-moi qui tu es, je te dirai quoi manger, « le sucre ne crée pas de dépendance chez l’humain. Il ne s’agit donc pas d’une drogue, et on ne peut y devenir accro ». En faisant quelques efforts, il est donc possible de reprendre le dessus dans sa relation avec le sucre!

  1. On opte pour une alimentation équilibrée et riche en protéines, car les protéines stabilisent le taux de sucre dans le sang.
  2. On mange à des heures régulières pour éviter une baisse de notre glycémie, qui entraînerait une envie de grignoter.
  3. On ne se prive pas de sucreries, mais on apprend à les manger moins souvent et en plus petites quantités.
  4. On s’alloue un budget petites douceurs et on le diminue progressivement.
  5. On réduit les tentations en ne gardant pas de sucreries à la maison ou en se limitant aux petits formats.
  6. On change d’air et on bouge pour que l’envie de sucre s’estompe.
  7. On trouve des petites douceurs plus nutritives, que l’on savoure de temps en temps, et lentement, pour profiter de chaque bouchée. Ex. : amandes enrobées de chocolat noir, café au lait fouetté aromatisé à la vanille, salade de fruits à la cannelle ou au gingembre avec de la menthe fraîche.
  8. On mâche de la gomme. C’est magique pour faire disparaître notre goût de pâtisseries.
  9. On fait de l’exercice régulièrement pour stimuler la production de sérotonine, l’hormone du bonheur.
  10. On dresse une liste d’activités qui nous font plaisir, et lorsqu’une rage de sucre nous prend, on la comble, par exemple, par un bain chaud, la lecture d’un bon livre ou un café entre amies.

Le sucre sous toutes ses formes

Même si les fabricants sont tenus d’indiquer les ingrédients sur les étiquettes, le sucre se cache sous plusieurs autres appellations, comme sucrose, glucose, maltodextrine, sucaryl, aspartame, saccharine, sucralose, jus de canne à sucre, sirop (de maïs, d’érable), sucre demerara ou turbinado, miel, cassonade, stevia, sirop d’agave, sirop de riz brun, sucanat, mélasse…

Pourquoi le sucre est-il si attirant?

Le sucre est une source de gâterie  
On associe le sucre au plaisir, à la douceur. D’ailleurs, pour récompenser ou faire plaisir à quelqu’un, on offre souvent des sucreries. On n’a qu’à regarder la quantité phénoménale de chocolat qui se vend à la Saint-Valentin!

Le sucre sert à lutter contre le stress
Avez-vous remarqué que lorsque l’on est stressée, on a tendance à consommer des aliments sucrés? Julie DesGroseilliers confirme que le besoin de sucre n’est pas seulement psychologique, il est aussi physiologique puisqu’en situation de stress, le corps sécrète du cortisol, une hormone qui stimule l’appétit. Et comme les aliments sucrés ou riches en gras ont pour effet d’activer les centres du plaisir du cerveau, ils deviennent, en situation de stress, une forme de réconfort et constituent une façon de fuir les émotions désagréables, d’où l’expression « manger ses émotions ».

Le sucre nourrit le cerveau
On entend souvent dire que le travail intellectuel stimule la consommation de sucreries. C’est que le sucre, sous la forme de glucose, est le seul carburant du cerveau. Si on doit se concentrer ou étudier, il vaut donc mieux prévoir des collations nutritives, comme des fruits ou du lait au chocolat, pour éviter les sucreries.

Le sucre active le bonheur
Le sucre joue également un rôle sur l’humeur, car il amène le cerveau à fabriquer de la sérotonine, souvent appelée « hormone du bonheur » à cause de ses effets calmants et apaisants. Pour éviter la consommation de friandises, on fait de l’exercice ou on médite, deux activités qui augmentent aussi la concentration de sérotonine… sans les calories!

Où retrouve-t-on le sucre?
Le sucre se retrouve dans plusieurs aliments transformés et aussi sous forme naturelle, comme le lactose dans le lait ou le fructose dans les fruits et le miel. Autant que possible, on favorisera les sucres naturels, en mangeant des fruits frais ou secs, ou tout au moins en consommant des aliments qui sont aussi nutritifs, comme des yogourts auxquels on ajoute des fruits et un peu de miel ou de sirop d’érable. Attention, par contre, car même si le miel et le sirop d’érable sont des sucres naturels, ils sont peu nutritifs, alors on les consomme avec parcimonie. On évite autant que possible les édulcorants, que la nutritionniste Julie DesGroseilliers ne trouve pas très rassurants, car ils viennent souvent avec la mention de ne consommer que sur l’avis d’un médecin. Elle fait toutefois une exception à cette règle pour les diabétiques, pour qui les édulcorants sont souvent la seule façon d’intégrer un peu de sucre dans leur alimentation.

On aurait été programmées génétiquement, il y a fort longtemps, à aimer les saveurs sucrées, entre autres pour se protéger de l’amertume de certains poisons. Le besoin n’est plus présent, mais le goût inné pour le sucré est resté. Cette préférence que l’on a naturellement pour le sucré tend toutefois à s’estomper, avec le temps, sauf pour certaines personnes, qui gardent un penchant pour cette saveur.

 

 

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