Ce n’est pas bio, alors on fait quoi?
On privilégie les fruits et légumes de chez nous.
Durant l’été, on consomme les végétaux du Québec. Durant l’hiver, on les achète surgelés – ceux d’Arctic Gardens, une entreprise québécoise, par exemple – plutôt qu’importés. Ils sont surgelés quelques heures à peine après la récolte; ils sont donc très frais. « J’ai plus peur de manquer d’antioxydants que d’avaler des pesticides », dit Nathalie Jobin, du Centre de nutrition préventive de l’Université de Montréal. De son côté, Richard Béliveau mange de tout. « Même des pêches,qui sont pourtant au haut de la liste de l’Environmental Working Group! »
On les lave et on les brosse
On retire les feuilles extérieures des laitues ainsi que les branches extérieures et les pointes des légumes-feuilles. Ensuite, on les lave à grande eau et, si possible, on les brosse vigoureusement. « Je rince mes fruits et mes légumes, non seulement pour enlever les résidus de pesticides, mais aussi parce qu’ils ont été manipulés par des dizaines de personnes », explique Richard Béliveau.
On évite de les peler
Car les antioxydants se logent juste sous la pelure. « Je ne pèle que les pêches et les poires parce que leur pelure plus poreuse laisse passer plus de résidus toxiques », précise la nutritionniste Nathalie Jobin.
On jette son savon « écologique »
Il n’enlève pas plus de pesticides que le lavage à l’eau. En revanche, quand on y a recours, on ingère des résidus de savon.