Nutrition

« J’ai adopté le régime hypotoxique »

Après avoir découvert qu’elle souffrait de fribromyalgie, cette jeune maman de 4 enfants a décidé de changer son alimentation du tout au tout: elle a adopté un régime hypotoxique. Elle raconte.

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Photo: Maude Chauvin

Audrey Sansoucy, 31 ans, maman à la maison
« J’ai adopté le régime hypotoxique »

Après sa quatrième grossesse, Audrey Sansoucy a eu la peur de sa vie. Elle s’est mise à avoir mal de la tête aux pieds, à un point tel qu’il lui était devenu difficile d’aller chercher ses enfants à l’école. « La cour m’apparaissait trop grande », dit-elle, les larmes aux yeux.

À bien y penser, Audrey avait toujours été incommodée par des maux de toutes sortes – douleurs aux jambes, au ventre, nez qui coule, fatigue… Les prélèvements sanguins n’affichaient rien d’anormal, même si la situation l’était. Elle ne savait pas encore qu’elle souffrait de fibromyalgie.

Une amie lui prête le livre Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation (Fides). « Je l’ai mis de côté jusqu’à ce que je voie à la télé l’animateur Denis Lévesque vanter le régime hypotoxique promu par Jacqueline Lagacé et conçu par Jean Seignalet », dit-elle, adoptant sur-le-champ cette diète qui proscrit produits laitiers, gluten, sel, sucre, maïs et viandes rouges.

En janvier 2012, Audrey entraîne toute la maisonnée à sa suite. En deux semaines, elle note des résultats. « Mon côlon était moins irritable et la douleur avait diminué. » Six mois plus tard, fini les bobos. « Mais le régime hypotoxique ne guérit pas, il soulage, précise-t-elle. Dès que je triche, la douleur revient. »

Pour enrayer ses raideurs aux mains et aux jambes, elle pousse le régime un peu plus loin. Elle limite la cuisson des aliments à 110 °C pour éviter la formation excessive de composés indésirables, comme le recommande le régime Seignalet. « Je fais bouillir la viande blanche et le poisson. » Depuis, tout est rentré dans l’ordre. Elle fait du vélo, de la natation et du yoga. « J’ai recommencé à avoir une vie. En plus, on a perdu du poids, mon chum et moi. »

Avec six enfants – dont quatre en garde partagée – de 3 à 14 ans, comment fait-elle pour cuisiner en tenant compte de toutes ces restrictions ? « Ce n’est pas compliqué », répond-elle, en énumérant ses ingrédients favoris : riz, quinoa, légumineuses, noix, poisson, germinations… Et pour assouvir son goût de sucre, chocolat noir, miel et sirop d’érable. Et c’est le bonheur à la maison. « Tous voient la différence. J’ai cessé de me plaindre ! »

Vous arrive-t-il de tricher ? Rarement.

Ce que votre alimentation a changé ? La douleur a considérablement diminué, mon énergie a augmenté et j’ai perdu 40 livres.

L’inconvénient ? Le choix de desserts est restreint mais, en cherchant, je finirai bien par trouver !

Vos épiceries chouchous ? La section sans gluten d’IGA me satisfait. J’aime bien aussi Les Glutineries et la poissonnerie du Marché-Centre de Saint-Hyacinthe.

Vos restos de prédilection ? Les casse-croûte haïtiens et les restos de sushis.

Des ingrédients que vous mettez dans tout ? Des graines de chia et de la vinaigrette balsamique.

Votre plat réconfort ? Un « pâté chinois pas chinois » – je troque le maïs contre une macédoine de légumes, et le steak haché contre du porc haché cuit à basse température.

Votre dessert préféré ? Une fondue de chocolat noir 70 % et fruits frais.

Pour épater les invités, vous cuisinez… Je laisse mon chum préparer de la bouffe haïtienne !

Ce que vous gardez toujours dans votre garde-manger ? Des noix ! J’en ai aussi dans mon sac à main.

Votre « bible » de l’alimentation ? Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation, par Jacqueline Lagacé. Je le traîne partout pour pouvoir le consulter.

Pour moi, bien manger, c’est… Une question de santé.

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