Forme

On a testé le ballet

Enfiler des chaussons, glisser sur un plancher de bois franc au son de la musique de Chopin et se sculpter des muscles d’acier: on a suivi un cours de ballet.

Premier constat de mon cours de ballet au studio Équilibre : je ne suis pas la plus vieille, loin de là. La dame à la soixantaine magnifique qui me fait face est d’une élégance altière qui donne envie de fréquenter le studio tous les jours de la semaine. Non seulement il est tout à fait possible de commencer le ballet classique à l’âge adulte, mais il n’y a rien comme cette discipline de fer pour retrouver un maintien qu’on croyait perdu et que, avouons-le, on ne cultive plus.

Four female ballet dancers practising at bar, rear view

Photo: John Lamb/Getty Images

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Christina, l’incarnation même de l’expression « une grâce de ballerine », dirige le cours avec douceur et précision. D’abord un réchauffement minutieux des articulations et des muscles, puis on passe aux choses sérieuses : les postures, et l’enchaînement de celles-ci. Les mouvements sont de plus en plus exigeants, sur le plan tant de l’amplitude que de la force musculaire, sans compter celui de l’équilibre.

Cette danse est magique pour redonner du pep à un squelette voûté par des années de mauvaises positions et d’épaules courbées devant l’ordinateur.

À la barre, impossible de se recroqueviller et de mal se tenir. Il faut allonger le bras, dégager le cou et ouvrir le torse en complète extension, jusqu’à ce que les mouvements s’accordent gracieusement au rythme mélancolique d’un nocturne polonais.

En dehors du bénéfice de muscles ciselés tout en finesse, le ballet, c’est une attitude. Une façon de se tenir, de se déplacer dans l’espace, une expression artistique de la sensibilité de l’âme autant que de celle du corps.

Entre pliés, jetés, relevés, battements frappés, ronds de jambes, arabesques et attitudes, l’heure passe à une vitesse folle. Quoi, déjà fini ? Pour terminer le cours, Christina nous fait répéter l’exercice périlleux de la pirouette, si spectaculaire quand elle est exécutée par des danseurs professionnels, si épique pour l’amateure que je suis !

Mais comme dirait l’autre : qu’importe la pirouette, pourvu qu’on ait l’ivresse.

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Pour qui ? Les nostalgiques du petit chignon serré et du port de tête altier.

Où ? Studio Équilibre à Montréal. Et d’autres studios à travers le Québec.

Combien ? Plusieurs forfaits possibles. 20 $ pour un cours, et 14 $ pour une série de 24. Rabais de 20 % pour les étudiants, les aînés, les enfants et les adolescents.

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