Alex et Gen

Le nouveau rôle des mères

“Ça prend un village pour élever un enfant.” Un adage avec lequel Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman sont bien d’accord!

Alexandra Diaz et Geneviève O'Gleman (Photo : Maude Chauvin)

Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman (Photo : Maude Chauvin)

 

Avant, la maman restait à la maison pour élever sa progéniture en attendant le retour du pourvoyeur bien-aimé – c’était le modèle unique. Cette façon de faire plaît encore à certaines. Mais, aujourd’hui, on peut réinventer ce rôle, à sa guise. On a la possibilité (alléluia !) de ne pas être seulement mère. Seule la pression qu’on s’impose soi-même peut freiner cet élan.

La famille est le centre de la vie d’Alex, son souffle quotidien. Elle ne veut renoncer à rien, ni à sa carrière, ni aux voyages, ni à la passion, ni aux entraînements extrêmes,
ni aux soupers entre amis.

Elle a donc intégré ses enfants dans toutes les facettes de son existence. Oui, ils se couchent parfois à 2 h du matin…

Quant à Gen, devenir mère a changé son attitude. Les irritants du quotidien, les petits soucis ou les disputes qui la perturbaient autrefois ont perdu de l’importance. Sans qu’elle fasse quoi que ce soit. Le négatif n’a plus autant d’emprise sur elle. Être mère en 2015, c’est partager la responsabilité avec le père, qui est maintenant de la galère.

On a finalement compris qu’on devait lui laisser de la place, ainsi qu’à tous ceux qui aiment nos enfants. C’est la version moderne de l’adage : « Ça prend un village pour élever un enfant. »

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Vivre et laisser vivre

On laisse tomber le modèle de maman Lysol. Tout le monde sait qu’un bout de pain ramassé par terre, ça crée de bons anticorps.

On partage ses intérêts avec les enfants. Si on a découvert et adoré la méditation, on les invite à en faire avec nous. Ce n’est pas qu’aux mamans à endurer Caillou le chialeux.

On se remet en question, on apprend des modèles qui nous entourent. Notre façon de faire n’est pas nécessairement la meilleure. On évolue.

On prend des vacances sans les enfants, sans le chum. Les voyages de pêche ne sont pas que pour les gars !

On accepte de ne pas tout savoir au sujet de son enfant. Un jardin secret, ça se respecte. L’important, c’est de s’assurer qu’il trouve une oreille qui a ses intérêts à cœur.

Imposer ses rêves déchus aux enfants, c’est out. Fiston deviendra une mégastar de hockey s’il a ce qu’il faut en lui. La pression ne fait pas partie de la recette.

La meilleure mère est celle qui s’écoute. Notre instinct ne se trouve pas dans les livres ni dans les conseils de belle-maman.

 

Salade de millet, pommes, poivrons et radis

Une recette à peine grano d’Alexandra Diaz et de Geneviève O’Gleman.

Salade-filles-futees

  • Dans une casserole, mélanger 3/4 tasse de grains de millet rincés et égouttés et 2 1/2 tasses de bouillon de légumes.
  • Porter à ébullition, couvrir, réduire à feu moyen-doux et laisser mijoter 20 minutes ou jusqu’à ce que les grains soient tendres.
  • Retirer du feu et laisser reposer 5 minutes à découvert.
  • Pendant ce temps, dans un grand bol, mélanger 1 grosse pomme rouge en julienne, 1 tasse de graines de tournesol, 1/2 poivron jaune en dés, 3 radis tranchés finement et 1/4 tasse d’oignon haché, de ciboulette et de persil plat.
  • Ajouter 2 c. à soupe d’huile d’olive et le jus d’un citron.
  • Poivrer généreusement et ajouter une pincée de sel.
  • Ajouter le millet encore chaud et bien mélanger.
  • Servir.
  • Donne 4 portions.

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