Les femmes enceintes de moins de 49 jours qui désirent mettre fin à leur grossesse pourront bientôt avoir recours à l’avortement pharmaceutique.
Remboursé par le régime public d’assurance maladie, ce médicament – le Myfegymiso – nécessitera la prescription et le suivi d’un médecin. Réalisée à la maison, cette méthode facilitera l’accès à l’avortement en région. Attention : il ne faut pas confondre avec la pilule du lendemain, qui sert plutôt à éviter de tomber enceinte.
Le Québec est la cinquième province à offrir gratuitement la pilule abortive, alors qu’elle est disponible en France depuis 25 ans.
« Le gouvernement du Québec a toujours été en faveur du droit des femmes à faire des choix », a affirmé le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, lors d’une conférence de presse en juillet dernier. Reste à savoir à compter de quelle date les Québécoises pourront enfin obtenir le traitement.