Société

Rohingyas: portraits de cinq femmes réfugiées

Des travailleuses d’Oxfam Canada partagent les récits de familles rencontrées dans le sud du Bangladesh, où plus de 620 000 Rohingyas ont trouvé refuge depuis l’automne dernier.

Depuis la fin du mois d’août, plus de 620 000 Rohingyas ont fui leur domicile au Myanmar et trouvé refuge dans des camps au Bangladesh, afin d’échapper aux violences des forces armées du pays (le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a évoqué une campagne de nettoyage ethnique). Les Rohingyas sont une communauté musulmane minoritaire établie dans l’État de Rakhine, au Myanmar, à qui l’on refuse la citoyenneté depuis 1982, et qui fait l’objet de persécution depuis les années 1970.

Début novembre, deux travailleuses d’Oxfam Canada ont visité les camps d’Unchiprang et de Balukhali, dans le sud du Bangladesh, afin de se rendre compte des conditions de vie des réfugiés et de la façon dont Oxfam répondait à leurs besoins. « On peut difficilement se faire une idée de l’ampleur de la crise avant d’arriver sur place, témoigne Brittany Lambert, spécialiste en politiques concernant les droits des femmes auprès de l’organisme. « Même si l’on connaît les chiffres, quand on arrive et qu’on aperçoit tous ces gens, entassés, et les abris qui s’étendent à perte de vue… » Brittany Lambert et sa collègue Kate Higgins, directrice des politiques et des campagnes chez Oxfam Canada, ont rencontré plusieurs familles dans chacun des camps. Elles nous livrent le portrait de cinq femmes, avec un bref récit de l’histoire de chacune.

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