Lâchée lousse

Roses des Andes: en direct du rallye

Cette année, notre journaliste fait partie de l’aventure. Comment s’est passée sa première journée sur les routes poussiéreuses de l’Argentine? Elle raconte.

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Photo: FlashSport

À 7h00, le premier jour du rallye Roses des Andes, presque toutes les filles ont mangé, vidé leur chambre, chargé leur 4×4, re-re-re-vérifié que tout est ok et qu’on peut partir. Le concert de klaxons heureux a bien dû réveiller tout le centre-ville de Salta, en Argentine.

À 8h00, le signal du départ. Grosse journée, énorme journée: on va parcourir un bon 200 km dit de «liaison», qui sert à rallier le point de départ de la compétition proprement dite avec les différents segments de piste.

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Photo: FlashSport

Un 200 km de beautés. Beautés au pluriel car le paysage change tout le temps. Les collines, les champs de cactus (ça change des bancs de neige qui s’éternisaient encore au Québec quand on a quitté), quelques lamas, des perroquets. Et des chevaux, des chèvres, du bétail, tous libres de brouter où bon leur semble dans ce décor de début du monde où on ne voit pratiquement personne. Seule constante : la Cordillère qui se détache sur un ciel si bleu qu’il fait presque mal aux yeux.

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Photo: FlashSport

Mais il faut se consacrer aux choses sérieuses. Et les filles en ont eu pour leur argent. Dès le premier croisement un peu problématique, les co-pilotes qui, bien sûr, n’ont ni carte ni GPS, étudient le road-book qu’on leur a donné hier soir, consultent la boussole, font des calculs. Quelques-unes partent résolument dans la mauvaise direction. Pas bien grave, elles finiront par rejoindre le tracé prévu. Mais ça fait perdre des points (c’est un rallye d’orientation, pas de vitesse, le but étant de rallier le point A au point B en respectant le kilométrage prévu). Les pilotes aussi ont leurs défis. On attaque la montagne. La piste, à peine assez large pour le 4×4 (la falaise d’un côté, le précipice de l’autre…), monte, descend, remonte, redescend, vire…. «Je n’avais qu’une obsession», m’a raconté Stéphanie Proulx, pilote de l’équipage 14. «Ne pas faire de crevaison ici! »

Les derniers équipages sont arrivés au campement vers 22h00. La journée était presque finie. Ne restait qu’à aller faire le plein pour demain, monter la tente, se doucher, manger. Briefing demain 7h00. Au menu: 440 km de liaison, puis 50 km de compétition dans un canyon et dans des dunes de sable. Sans piste.

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