Voyages et escapades

Ottawa : 5 raisons excitantes (et beaucoup plus!) d’aller y faire un tour

Que ce soit pour ses musées, ses bonnes tables ou son fameux canal Rideau, la capitale nationale a de quoi charmer. Vibrante, colorée et dynamique, Ottawa est à découvrir… ou à redécouvrir.

Présenté par Tourisme Ottawa

La colline parlementaire, vue du Musée des beaux-arts.
Photo: Andréanne Moreau

1. Pour la culture

On peut difficilement visiter la capitale du Canada sans faire un arrêt au Parlement. Trop touristique? Pas forcément. Ne serait-ce que pour le bijou architectural qu’est la bibliothèque, la visite en vaut la peine. Le dôme, les galeries de bois ouvragé, la statue de la reine Victoria qui trône en son centre, tout est sublime dans cette pièce. De plus, c’est peut-être notre dernière chance d’y entrer avant 2028 : l’édifice central du Parlement, où elle se trouve, fermera ses portes en septembre pour une dizaine d’années afin d’être restauré.

Autre joyau de la capitale nationale, le Musée des beaux-arts du Canada mérite qu’on aille flâner dans ses galeries. Juché sur son promontoire et veillant comme une forteresse vitrée sur la rivière des Outaouais, l’établissement est situé sur l’un des plus beaux sites de la ville. Dès notre arrivée, une monumentale araignée, la sculpture Maman de Louise Bourgeois, nous accueille et donne le ton. Ici, l’art est plus grand que nature.

Photo: Andréanne Moreau

Jusqu’au 9 septembre, le Musée accueille des œuvres de grands maîtres impressionnistes tirées de la collection Ordrupgard, une des plus belles d’Europe. Monet, Matisse, Renoir, Gauguin… ils nous transportent dans leurs paysages colorés et lumineux, si évocateurs qu’on entend presque les oiseaux chanter.

Mais les peintres des vieux pays ne sont pas les seuls à épater. De l’art amérindien préhistorique à Jean-Paul Riopelle et Claude Tousignant, en passant par Cornelius Krieghoff, Tom Thomson et Marcelle Ferron, l’exposition permanente sur l’art canadien et autochtone présente un éblouissant tour d’horizon de 5000 ans d’art. On en ressort émerveillée, fière de ces artistes.

Musée des beaux-arts du Canada

Passionnée de Lego? Le Musée des sciences et de la technologie du Canada est à mettre au programme. Son exposition temporaire, The Art of the Brick, présente les œuvres de l’artiste américain Nathan Sawaya, qui se démarque par son matériau de prédilection : les blocs LEGO. Ses créations, faites de dizaines de milliers de

Le nageur, de Nathan Sawaya.
Photo: Andréanne Moreau

pièces, y côtoient ses reproductions des grandes œuvres de l’histoire de l’art comme la Vénus de Milo, la Mona Lisa de Léonard de Vinci ou La Nuit étoilée de Van Gogh, entièrement constituées de petites briques colorées. Sa capacité à réaliser des courbes organiques a de quoi impressionner quiconque a déjà tenté de construire autre chose que de petites maisons carrées.

Plus loin, dans l’exposition permanente de ce musée, on trouve une locomotive dans laquelle les enfants peuvent monter. Succès garanti! La cuisine bizarre, une pièce inclinée qui joue sur l’illusion d’optique pour faire perdre l’équilibre aux visiteurs, est aussi un des attraits favoris des plus jeunes. Les rires et les cris qui y résonnent en témoignent.

2. Pour bien manger

Ottawa compte d’excellentes tables. Dont le Fraser Café, dirigé par les frères Simon et Ross Fraser. Le brouhaha qui y règne, avec les conversations animées, la télé derrière le bar et la tenue vestimentaire décontractée des

Entrée de pétoncles et chair de chorizo frite au Fraser Café.
Photo: Andréanne Moreau

clients détonnent presque avec le raffinement des plats (de 23$ à 41$). Inspirée autant par la cuisine française qu’asiatique ou indienne, la carte n’a que faire des frontières. Et semble avoir son lot d’aficionados : le resto faisait salle comble — un lundi soir — malgré son emplacement excentré, dans le quartier New Edinburgh, à une bonne demi-heure de marche du centre-ville.

Pour savourer des plats tout aussi recherchés mais plus abordables, on se rend au Play Food and Wine, dans le marché By, pour le dîner. Les portions sont plus petites, on peut donc goûter deux plats pour seulement 25$. Et puisqu’on est en vacances, on profite de leur carte des vins, où figurent nombre de crus ontariens qu’on n’a pas souvent la chance de goûter au Québec.

Envie d’un repas plus simple? La capitale regorge de pâtisseries et de boulangeries où casser la croûte. On peut, pour 5$, attraper un sandwich au delicatessen polonais Continental, dans le marché By, et le déguster dans un des nombreux parcs. Ou faire un arrêt au Sconewitch (de 5$ à 10$) et tomber sous le charme des scones sucrés ou salés, cette pâtisserie signature de la culture british.

Plus au sud du centre-ville, dans le quartier Glebe, le Wild Oat offre une multitude d’options végétariennes (de 6$ à 12$) qui sauront tenter même les plus carnivores. Cari de pois chiches, macaroni au fromage, grilled cheese aux pommes et oignons caramélisés… Comment résister?

Pour ceux qui s’ennuient des croissants et des baguettes, on trouve ces classiques français quelques pas plus loin chez Ichiban, une pâtisserie japonaise. Oui, vous avez bien lu. Comme quoi l’art du pain à la française est vraiment international. Pour une gâterie plus typique du Japon, on commande une brioche au fromage. Cette petite douceur a un goût semblable au gâteau au fromage, mais la texture légère d’une mousse. Exquis!

3. Pour ses quartiers

Pourquoi ne pas s’aventurer dans les quartiers moins centraux de la capitale? Wellington Ouest, Westboro, la Petite-Italie et le Quartier chinois, mais surtout Glebe! Dans ses petits commerces, comme la papeterie, la boutique d’articles de cuisine ou les bijouteries d’artisans locaux bordant la rue Bank, on trouve des cadeaux souvenirs qui sortent de l’ordinaire.

L’artère commerciale de la rue Bank, dans Glebe.
Photo: Andréanne Moreau

Puis, en explorant les rues transversales, on découvre un quartier tranquille aux maisons en briques rouges. Avec leurs grands balcons avant, leurs portes et fenêtres colorées et leurs jolies lucarnes, elles rappellent les maisons de poupée victoriennes de notre enfance.

Le quartier Glebe

Plus touristique, le quartier du marché By baigne dans les effluves des «queues de castor», ces pâtisseries frites aussi canadiennes que le sirop d’érable. À travers les grandes bannières internationales, quelques boutiques uniques y ont aussi pignon sur rue. Le Milk Shop, par exemple, vend des bijoux et des vêtements de créateurs canadiens comme la ligne torontoise Pink Martini, alors que la boutique John Fluevog présente les chaussures inimitables de cet excentrique designer vancouverois.

4. Pour le plein-air

Les joggeurs sont nombreux à Ottawa, et ça se comprend. Avec la piste qui longe le canal Rideau à proximité, comment résister à l’envie d’enfiler ses chaussures de course? Un autre sentier, moins connu mais tout aussi charmant, côtoie la rivière des Outaouais, juste en bas de la colline parlementaire. Il n’est pas trop fréquenté, une petite brise souffle de la rivière et nous rafraîchit. De quoi allonger notre trajet, juste pour en profiter plus longtemps.

Dans un environnement encore plus bucolique, on peut fouler la piste qui fait le tour du lac Dow, au sud de la ville. Et si on n’est pas trop du type jogging, on y loue un kayak, un canot, un pédalo ou une planche à pagaie pour profiter du plan d’eau et tenir compagnie aux bernaches qui s’y rassemblent. Le paysage est sublime puisque le lac est bordé par l’arboretum du Dominion, où poussent des arbres et arbustes provenant de partout dans le monde. Un endroit parfait pour se prélasser ou pique-niquer. Ceux qui aiment taquiner le poisson peuvent même lancer leur ligne, que ce soit dans le lac Dow, la rivière Rideau ou la rivière des Outaouais. Une vingtaine d’espèces indigènes comme le maskinongé, le brochet, le doré, l’achigan ou la lotte s’y trouvent. Certains pèsent jusqu’à 13 kilos. De véritables monstres marins!

Location d’embarcation au lac Dow

5. Pour son nightlife

Ça bouge à Ottawa! Même un lundi soir, la bière coule à flots sur les terrasses bondées des nombreux pubs irlandais du marché By. Même chose sur la rue Somerset. C’est là qu’on trouve le Union 613, un bar logé dans une ancienne maison victorienne mais qui semble sorti tout droit du Sud des États-Unis, avec son menu cajun et son décor rustique. Le bourbon y est roi et maître, aux côtés de la sauce piquante.

Pour en avoir plein la vue, on se dirige plutôt au Copper Spirits and Sights, le bar de l’hôtel Andaz. Située au seizième et dernier étage de l’établissement du marché By, la terrasse offre le plus beau coucher de soleil de la ville. Parfait pour notre compte Instagram!

***

Et aussi… À Ottawa, on peut très bien croiser le premier ministre par hasard. Eh oui! Après tout, c’est là qu’il travaille, la plupart du temps. Avec un peu de chance, on pourrait voir Justin Trudeau déambuler, veston à l’épaule et lunettes soleil sur le nez, entouré de ses quatre gardes du corps. (En passant, il est plus grand en personne.)

Tourisme Ottawa

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