Culture

Rétro 2012, en attendant 2013

Une rétrospective musicale.

Lisa Leblanc (Pascale Boislard), Arcade Fire (Getty Images), Patrick Watson et Beyonce (WireImage)

Parmi les moments musicaux mémorables de 2012 : le voyage atmosphérique Adventures In Your Own Backyard du Montréalais Patrick Watson, les rythmes électro des Visions de Grimes et le vent de fraîcheur folk-country-rock porté sur bottes de cow-boy par Lisa LeBlanc. Un gros merci au Nouveau-Brunswick pour avoir donné vie à cette artiste adepte du Kraft Dinner.

Dans la catégorie « Au top ou gros flop ? » trône la belle Lana Del Rey, découverte en septembre 2011 mais véritablement lancée au début de 2012. Le nombre de ses détracteurs diminue : la récente édition Paradise, plus langoureuse et feutrée, de son album Born To Die remporte la palme de la meilleure « récupération-séduction » de l’année !

Dans la catégorie « Retours ratés », mes finalistes sont Nelly Furtado et le groupe No Doubt, que Gwen Stefani doit regretter d’avoir ressuscité. À l’inverse, la chanteuse britannique Jessie Ware mérite le prix de la perle oubliée avec la pop vaporeuse raffinée à la Sade de son album Devotion.

L’insupportable ver d’oreille de 2012 ? Gangnam Style, du chanteur coréen Psy. Après les partys des fêtes, prière aux radios de passer à un autre appel.

Que réserve 2013 ? La domination féminine se poursuivra, avec les sorties d’albums de grosses pointures pop : Celine Dion (sans accent), Lady Gaga, Kylie Minogue, Avril Lavigne, Mariah Carey… sans oublier Beyoncé, à qui a été confié le spectacle de la mi-temps du Superbowl.

À surveiller en janvier : le nouveau disque d’un certain groupe montréalais appelé… comment déjà ? Ah oui, Arcade Fire. Puis, en février, retenez le nom de la jeune rappeuse de Harlem Azealia Banks, qui a collaboré avec Lady Gaga, Kanye West et le célèbre réalisateur Paul Epworth, associé au succès de la reine Adele.

Chez les gars, outre Depeche Mode, groupe phare des années 1980, l’illustre Sir Paul McCartney prépare un nouvel opus, 50 ans après les débuts des Beatles, tout comme les… Backstreet Boys. Oh boy ! En 2013, comme en 2012, il y aura donc du meilleur et du pire.

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