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Beauté

Bazzo et ses petits pots

Entretien express autour des aiguilles, des crèmes grand cru et des parfums signature.
Par Sophie St-Laurent
Photo: Burberry/Imaxtree Photo: Burberry/Imaxtree

1. Quels trucs chipés à des maquilleurs de plateau font partie de votre rituel beauté ?

D’abord, je m’intéresse à leur mallette. Je suis curieuse de voir avec quels produits ils travaillent et je pose des questions. Si j’aime leur maquillage, je prends des notes sur ce que je vais acheter. De ces experts du pinceau, j’ai retenu qu’il faut toujours s’occuper du teint. Tu peux en faire peu en maquillage si la base est impeccable. Le matin, pour mon émission, je mettrai à profit la règle universelle suivante : si les yeux sont peu maquillés, on pimente le tout avec une bouche plus colorée.

2. Côté odeurs, vous appliquez la philosophie du layering à la Jo Malone (grande parfumeuse anglaise) à votre garde-robe de parfums?

C’est drôle parce que je n’ai jamais utilisé de produits Jo Malone, mais j’ai spontanément emprunté sa technique de personnalisation des odeurs en superposant des jus. À partir du moment où on connaît les familles aromatiques qui nous vont, les fragrances d’une même palette – dans mon cas des parfums chyprés, verts ou frais – peuvent se mélanger. J’ai longtemps porté L’Eau d’Issey, qui va à merveille avec des eaux de toilette plus citronnées, comme Ô de Lancôme. Une de mes associations préférées est encore à ce jour Coco et Coco Mademoiselle de Chanel. Je trouve qu’un parfum seul est banal. Je me sens nue si je n’en porte qu’un.

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3. La chirurgie, les injections, c’est pour vous ou non ?

J’ai essayé le Botox une fois dans ma vie et, comme j’ai l’ecchymose facile, j’ai eu l’air d’une femme battue pendant des jours. On va oublier cela… Je n’ai aucun malaise moral avec la chirurgie esthétique et ce n’est pas une fierté de ne pas y avoir recours. C’est juste que je suis trop couillonne ! J’ai une peur maladive des aiguilles et du scalpel : peur que ce soit raté – on en voit plein ! – et peur d’avoir mal.

4. Pour gommer les signes du temps, êtes-vous plutôt grano ou techno ?

J’utilise plein de crèmes, j’adore cela. Et ça ne me dérange pas – je devrais dire ça ne me dérange plus, puisque j’avais des scrupules au départ – de payer un prix fou pour des produits de luxe, surtout depuis que j’assume que je n’investirai pas dans la chirurgie. D’ailleurs, j’emploie probablement les crèmes les plus chères sur le marché, de marque Sisley. Je crois aux principes actifs de pointe, je les trouve efficaces pour moi, et les textures sont extraordinaires.

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5. Les petits pots vous interpellent... Qu’est-ce qui vous allume là-dedans ?

Le côté ludique. Ça sent bon. Ça fait plaisir à l’âme, aux yeux, aux sens, en plus de traiter la peau ou de redéfinir les traits du visage. J’ai fait mon DEC en arts plastiques, j’ai donc un réel intérêt pour les textures et les couleurs. Quand j’ai commencé à faire de la télé, je me suis rendu compte que ça se transpose aussi dans le maquillage, où il est permis de jouer, de mélanger.

6. Vous voir en couverture d’un magazine, ça vous fait quoi ?

Ce n’est pas normal d’avoir sa figure sur une affiche ou un magazine. Je ne suis pas vaniteuse, alors c’est plutôt intimidant. Voilà pourquoi je le fais si peu souvent, je ne suis pas une chanteuse ni une comédienne, moi... C’est ma deuxième expérience avec Châtelaine et je trouve cela difficile.

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