Générale

Plonger dans l’inconnu

Ce matin, nouvelle routine, nouvelle aventure, mon B commence un camp de jour où il ne connaît personne. Il était à la fois ravi, excité et apeuré. « Je vais être gêné maman« .

Je lui ai répété qu’à la fin de la journée il aurait tout plein d’amis mais il m’a répondu d’un air sérieux que des amis ça prend plusieurs jours…

Des matins comme ceux-ci, j’ai toujours ce même élan qui balance entre maman poule (Ne me quitte pas/Je n’vais plus pleurer/Je n’vais plus parler/Je me cacherai là/A te regarder/Danser et sourire/Et à t’écouter/Chanter et puis rire.) et maman boot camp (Malbrough s’en va-t-en guerre, mironton, mironton, mirontaine, Malbrough s’en va-t-en guerre, ne sait quand reviendra). Je regarde mon petit s’éloigner, les épaules rentrées, armé de son courage du lundi matin, un courage tout neuf qui en fera un grand, et mon coeur fond.

Je ne peux rien pour lui, que le pousser vers l’avant, en dehors du nid. Mais chaque fois, j’aimerais tant lui adoucir le choc de se mettre au monde, de s’exposer aux nouvelles expériences. J’aimerais éliminer les aspérités et être certaine qu’un peu d’amour, des grands bras où se réfugier l’attendent au détour.

Tout ce que je peux faire, c’est lui offrir un mini pot de confitures de fraises de maman, juste pour lui (Juste pour moi, hein maman? Vous en mangez pas!), le sentiment qu’il y a en ce bas monde un endroit où il peut toujours revenir se coller les doigts et recevoir des becs sucrés.

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