Le célèbre conte a inspiré à Amélie Nothomb, l’incontournable écrivaine belge, un 20e roman délicieusement amoral. Un aristocrate espagnol loue, à prix dérisoire, une luxueuse chambre dans son hôtel particulier parisien. Saturnine s’y installe un jour. Le hic, c’est que les huit colocataires précédentes ont mystérieusement disparu. Entre cet héritier inquiétant et l’intrépide jeune femme s’établit une relation ambiguë qui provoquera des étincelles…
Albin Michel, 180 pages.
La romancière islandaise Audur Ava Ólafsdóttir, qui nous avait donné le très beau Rosa candida, nous entraîne dans une autre histoire irrésistible. On tombe dès la première page sous le charme de la narratrice. Larguée par son mari, elle ne s’écroule pas, achète plutôt un billet de loterie gagnant et se lance dans un road trip en compagnie du fils de sa meilleure amie, petit bonhomme malentendant et quasi muet. Une tendresse profonde va se développer entre eux alors qu’ils roulent
dans la beauté sauvage de l’Islande.
Éditions Zulma, 400 pages.
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