Ronde, et alors?

Trois conseils pour développer une meilleure estime de soi

L’estime de soi, ça se bâtit au quotidien. Conseils d’amie de notre chroniqueuse Joanie Pietracupa pour qu’on soit plus sûres de nous-mêmes, nous aussi.

Joanie-bandeauJe me fais souvent dire que je suis chanceuse d’être aussi sûre de moi. Chanceuse de ne pas me laisser affecter par la négativité qui pollue parfois l’air que je respire, de laisser les critiques glisser sur mon dos comme de l’eau. Tout ça parce que je signe un blogue taille plus où j’encourage les femmes (peu importe leur taille ou leur âge) à se sentir bien dans leur peau et à avoir davantage confiance en elles, et que j’essuie à l’occasion des commentaires mesquins. Mais je vais vous confier un gros secret: ce n’est pas de la chance. Surtout pas. Mon estime de moi, j’y travaille chaque jour. Comme tout le monde. Il y a des journées où je me sens belle et invincible, forte et sereine. D’autres où j’ai peine à me regarder dans le miroir tant mes qualités jouent à cache-cache avec moi. Mais je bosse fort pour rester positive, pour être tendre avec moi-même (et avec les autres) et pour (ré)apprendre à m’aimer sous toutes mes coutures, même les plus bossues ou tordues. Comment? En suivant ces trois trucs que j’ai développés au fil des années pour (presque complètement) triompher de mes insécurités.

1 – S’entourer de personnes saines et positives.

On a toutes une vieille amie du secondaire qui est ceinture noire en «bitchage» et dont le passe-temps préféré est le «chignage». Avec elle, tout est gris. Rien ne va; ni le monde qui l’entoure, ni la vie qu’elle mène, ni la planète qu’elle habite. C’est à croire qu’elle porte des verres de contact teintés de noir depuis sa naissance et qu’elle réussit à nous en faire porter une paire chaque fois qu’on la voit. On la quitte affectée un peu/beaucoup/à la folie, et dès qu’on rentre à la maison, on pose un regard aigri sur nous et sur notre vie. On se compare, on se déprime, on se dégonfle, on se décourage, on se juge. Et tout y passe: Chéri, les enfants, la belle-mère, la rentrée scolaire et cette «satanée-cellulite-qui-n’en-finit-plus-de-se-propager-comme-de-la-varicelle». Boum. Voilà. Le mal est fait. Lyne-la-pas-fine a piraté notre cerveau et réussi à faire tomber notre estime (et notre bonheur) de quelques étages. À ça, on dit un gros N-O-N catégorique. Non merci, bye-bye, hasta la vista. Faut faire de la place pour les super copines qui nous aiment et qui nous vénèrent autant qu’on rêve un jour de s’aimer et de se vénérer!

2 – Travailler extra, extra, extra fort.

Ça sonne quétaine et ça l’est un peu. Mais c’est la vérité: pour être fière de soi, faut travailler fort. Très fort. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n’arrive pas à être confiante si je ne donne pas mon 100 % au travail, dans mes relations, à la maison. Pas par souci de me surpasser dans tout, non. Loin de là. J’ai fait mon deuil d’être une superwoman il y a quelque temps déjà, quand j’ai failli brûler ma chandelle par les deux bouts. Aujourd’hui, j’accepte mes erreurs et j’embrasse mes faiblesses. Mais je ne réussirai jamais à arrêter de bosser fort pour obtenir ce que je veux vraiment, soit ces sentiments de respect, d’accomplissement et de dépassement qui me donnent à tout coup un sourire et des ailes.

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À LIRE: Pourquoi l’échec est essentiel pour réussir

 

3 – Apprendre à se faire confiance.

Ça, je l’avoue, c’est l’étape la plus difficile. On le sait: on l’a lu, vu, entendu et appris. S’aimer, s’écouter et se sentir belle et bien dans sa peau, ça part de soi. Même si on a les meilleurs amis du monde, même si notre conjoint(e) est absolument mer-veil-leux(se), même si nos parents nous ont soutenues dans tous nos projets, du coffre à bijoux en bâtons de popsicles à notre cinquième réorientation de carrière, on n’arrivera jamais à être confiante si on ne se fait pas confiance. Simple comme tout. Et pour y arriver, faut se connaître, faut s’apprécier, faut développer ses défauts et ses qualités, faut savoir ce qui nous rend heureuse et ce qui nous donne la force de continuer. Faut se trouver jolie, aussi. Faut se forcer à voir le beau même quand on n’y arrive pas, faut fouiller pour trouver nos charmes même quand on a l’impression qu’on n’en a pas. Pourquoi? Parce que personne d’autre ne peut nous aider avec ça. Plate de même. C’est notre job, notre mission, notre grande vocation. Et parce qu’en fin de compte, la seule opinion qui importe, c’est la nôtre. C’est celle qui guide nos pas et notre humeur, notre tête et notre cœur. C’est aussi la seule qu’on porte chaque jour et chaque nuit, jusqu’aux derniers moments. Car elle vient de la personne la plus importante de notre vie, nous-mêmes. Et le reste, très honnêtement, on s’en fout.

Pour consulter notre dossier sur l’estime de soi, c’est ici. 

Suivez Joanie Pietracupa sur Twitter (@theJSpot) et Instagram (@joaniepietracupa).

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