Société

“Je suis mère au foyer”

À 43 ans, Lisa Dufour est mariée et mère de cinq enfants de 9 à 17 ans. Pour elle, être mère est une chance… et un emploi à temps plein qui demande beaucoup d’organisation!

Portrait-maman-enfants-web

Photo: Maude Chauvin

Lisa Dufour
43  ans, maman à la maison
Mariée, maman de Jean-Samuel, 17 ans, Emma, 15 ans, Anne-Clara, 13 ans, Lilia, 11 ans et Elena, 9 ans

Pour moi, être mère c’est… une chance. Et ça prend de l’organisation !

La petite histoire
J’ai toujours dit que je voulais au moins quatre enfants. Mon chum, huit. À cinq, les gens croient qu’on est une famille recomposée ! Jean-Sébastien et moi, on est ensemble depuis 24 ans… J’ai laissé mon emploi de technicienne en laboratoire pour le suivre à Boston. Je projetais de parfaire mon anglais et de me trouver du travail, mais j’ai donné naissance coup sur coup à Jean-Samuel et à Emma. On est revenus au pays juste avant le 11 septembre 2001. Anne-Clara est née l’année suivante. Puis Lilia, et Elena.

À LIRE: Le témoignage d’une mère qui a eu recours à l’adoption

Les joies
Aujourd’hui, on habite une grosse maison à Brossard. La dynamique ressemble à celle des Parent (la télésérie à Radio-Canada). Les jeunes se chamaillent et s’entraident aussi. Il y a deux clans : les petits et les grands. Anne-Clara est l’enfant-sandwich. Je n’ai jamais vu la famille comme une charge. Quand on me demande comment je fais, je réponds : je fais avec et je cuisine en grande quantité !

Les défis
Mon mari voyage beaucoup. À l’arrivée du cinquième, il a dû changer sa routine. Autrement, je n’y arriverais pas. Les enfants ont leurs activités, leurs devoirs, leurs cours de piano, de violon, de gym, de hockey, de football, alouette ! Nous passons notre temps à faire le taxi. Il en reste peu pour nous. Nous improvisons des tête-à-tête au resto entre deux cours et nous partons deux week-ends par an en amoureux. C’est essentiel.

À LIRE: Le témoignage d’une mère de famille recomposée

L’enjeu
J’ai choisi de rester à la maison pour élever ma famille. Je n’ai aucun regret. Même si, aujourd’hui, j’en paie un peu le prix. Parce que je n’ai rien devant moi. J’ai un trou dans mon CV. J’aimerais trouver un emploi à temps partiel. À 43 ans, j’ai l’impression de changer de carrière. Les enfants n’ont plus autant besoin de moi. Les repas, le ménage, les courses… ce n’est pas très valorisant. Je veux me réaliser. C’est mon tour maintenant!

À LIRE: Le témoignage d’une mère qui a eu son fils par fécondation in vitro.

 

POUR TOUT SAVOIR EN PRIMEUR

Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine
  • En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.