La paresse, c’est dans notre nature
Bien sûr, être actif est la clé pour rester en santé. Il est tout de même réconfortant de savoir que des chercheurs de l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique, affirment que nous sommes «programmés pour la paresse» et que, dans toutes nos activités, notre corps cherche naturellement la façon la plus facile d’exécuter le travail, afin de conserver son énergie. Dans une étude publiée en 2015, l’auteure principale, Jessica Selinger, a analysé la démarche de personnes soumises à une résistance externe (en l’occurrence une attelle à la jambe). Elle a observé que l’organisme optimise continuellement ses dépenses énergétiques, et que le système nerveux modifiera notre façon habituelle de marcher si cela peut lui faire économiser un tant soit peu sa précieuse énergie. «Ce sont là d’excellentes nouvelles pour les athlètes d’endurance, qui ont besoin de réserves pour terminer une épreuve, observe Jessica Selinger. En revanche, si on fait de l’exercice dans le but de brûler un maximum de calories, d’une certaine façon on lutte contre son système nerveux.»
Peut-être devrions-nous, de temps à autre, faire comme les flâneurs et laisser notre nature paresseuse prendre le dessus.