Alimentation et nutrition: 4 vérités bonnes à savoir
Le Guide alimentaire canadien ne dit pas tout
Le Guide alimentaire canadien comporte des imprécisions et des lacunes, estime Michel Lucas. «La pomme de terre, par exemple, y figure au même titre que les autres légumes, alors qu’il s’agit d’un féculent qui augmente la glycémie», affirme le chercheur. Il ne mentionne pas non plus que les céréales complètes sont meilleures pour la santé que les céréales raffinées. «Il devrait nous inciter à réduire notre consommation de viande rouge et dire clairement que les viandes transformées comme les charcuteries, le bacon ou la saucisse sont à éviter», ajoute-t-il.
Le fait qu’on ne veut pas nuire à de gros acteurs de l’économie pèse dans la balance, selon lui. «De tout temps, les guides alimentaires ont été le reflet d’un compromis entre les connaissances scientifiques en matière de nutrition et les pressions des grands lobbys agroalimentaires, explique-t-il. Ces derniers essaient, et c’est bien normal, de défendre leurs intérêts.»
Santé Canada dévoilera cette année un nouveau Guide, onze ans après le dernier. Cette fois-ci, le ministère a refusé que l'industrie alimentaire prenne part aux discussions pour son élaboration.
En vue de corriger certaines lacunes des guides canadien et américain, des experts en nutrition de l’Université Harvard ont conçu une «assiette santé» qui tient mieux compte de l’état des connaissances actuelles.
Les grands principes à retenir ? La moitié de l’assiette devrait se composer de fruits et de légumes, hormis la pomme de terre. Un quart devrait être réservé aux céréales complètes et intactes : blé intégral, orge, grains de blé, quinoa, avoine, riz brun. Et le dernier quart devrait consister en protéines saines : poisson, poulet, légumineuses et noix.
Le Guide alimentaire canadien ne dit pas tout
Le Guide alimentaire canadien comporte des imprécisions et des lacunes, estime Michel Lucas. «La pomme de terre, par exemple, y figure au même titre que les autres légumes, alors qu’il s’agit d’un féculent qui augmente la glycémie», affirme le chercheur. Il ne mentionne pas non plus que les céréales complètes sont meilleures pour la santé que les céréales raffinées. «Il devrait nous inciter à réduire notre consommation de viande rouge et dire clairement que les viandes transformées comme les charcuteries, le bacon ou la saucisse sont à éviter», ajoute-t-il.
Le fait qu’on ne veut pas nuire à de gros acteurs de l’économie pèse dans la balance, selon lui. «De tout temps, les guides alimentaires ont été le reflet d’un compromis entre les connaissances scientifiques en matière de nutrition et les pressions des grands lobbys agroalimentaires, explique-t-il. Ces derniers essaient, et c’est bien normal, de défendre leurs intérêts.»
Santé Canada dévoilera cette année un nouveau Guide, onze ans après le dernier. Cette fois-ci, le ministère a refusé que l'industrie alimentaire prenne part aux discussions pour son élaboration.
En vue de corriger certaines lacunes des guides canadien et américain, des experts en nutrition de l’Université Harvard ont conçu une «assiette santé» qui tient mieux compte de l’état des connaissances actuelles.
Les grands principes à retenir ? La moitié de l’assiette devrait se composer de fruits et de légumes, hormis la pomme de terre. Un quart devrait être réservé aux céréales complètes et intactes : blé intégral, orge, grains de blé, quinoa, avoine, riz brun. Et le dernier quart devrait consister en protéines saines : poisson, poulet, légumineuses et noix.