Voyages et escapades

En avion avec bébé

Les conseils de voyageuses aguerries.

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Joanne Roberts a fait le vol entre Toronto et Hong Kong avec son fils Finn alors qu’il était âgé de sept semaines seulement. C’était son premier trajet international en avion, mais loin d’être son dernier. En effet, à l’âge d’un an, Finn avait déjà 42 vols à son actif.

« C’était tout ce qu’il y a de plus normal, dit-elle. Mon mari et moi étions à la recherche de nouveaux emplois, alors nous avons beaucoup voyagé pour nous rendre à des entrevues d’embauche. Nous sommes aussi allés en Malaisie pour visiter des proches. La première année de vie d’un bébé est tout indiquée pour voyager. Lorsque celui-ci se réveille, tout ce qu’il pense, c’est : « Mais où suis-je? Oh, dans les bras de maman, alors tout va bien. » »

Kim Ryan n’a pas fait autant de milles dans le ciel avec ses enfants, mais sa fille, Ellie, était également âgée de sept semaines lorsqu’elle a fait son baptême de l’air. Prendre l’avion était une solution judicieuse pour un bébé qui n’aimait pas être en voiture : « Les autres membres de ma famille ont fait le trajet en voiture entre Montréal et Guelph, en Ontario, mais Ellie était si désagréable en auto que l’avion me paraissait plus simple. Et ce fut le cas. Dans un avion, on peut prendre le bébé, le nourrir, jouer avec lui, le changer, peu importe ce dont il a besoin. Je trouve que c’est vraiment beaucoup plus pratique. »

11 conseils de voyageuses aguerries :

1. Utiliser une écharpe de portage. Kim Ryan et Joanne Roberts gardent leurs tout-petits sur leurs genoux, utilisent une écharpe de portage ou les emmaillotent pour s’assurer qu’ils sont bien en sécurité. Kim Ryan nous dit : « Quand le bébé dort dans l’écharpe, je peux fermer les yeux et me détendre aussi. » (On vous demandera toutefois de retirer le bébé de l’écharpe au moment du décollage et de l’atterrissage.)

2. Apporter un siège d’auto. Voyez s’il est avantageux pour vous d’acheter un siège d’avion additionnel afin de pouvoir apporter le siège d’auto de bébé. Juliette Klein, maman de Laurel, cinq ans, et de William, sept mois, précise : « Non seulement le siège d’auto est plus sécuritaire pour un bébé, en cas de turbulence ou d’un atterrissage difficile, mais nous avons découvert que les enfants sont plus enclins à faire la sieste quand ils sont confortablement installés dans un siège qui leur est familier. »

Si vous souhaitez apporter votre siège d’auto dans l’avion, mais ne pouvez vous permettre d’acheter un siège additionnel, Sarah Wren (maman de Lily et de Sam, 10 mois) vous recommande tout de même de l’apporter à la porte d’embarquement. « Si un siège est libre sur l’avion, les agents de bord, selon mon expérience personnelle, vont tout faire pour pouvoir vous l’offrir », indique-t-elle. Si aucun siège n’est libre, faites alors enregistrer votre siège d’auto, ce qui, selon elle, est mieux que de le faire déposer en soute avec les bagages. (Si vous voyagez avec votre partenaire ou un ami, essayez de réserver les sièges situés près du hublot et de l’allée, en espérant que celui du milieu reste libre afin que vous puissiez y placer votre siège d’auto.)

3. Faciliter les déplacements à l’aéroport. Circuler dans l’aéroport peut être l’aspect le plus laborieux de toute l’affaire. Porter bébé en écharpe ou dans un porte-bébé facilitera vos déplacements avec une valise en main. Si vous apportez un siège d’auto, vous pouvez aussi le déposer sur une poussette afin de pouvoir promener bébé dans l’aéroport.

4. Arriver à l’avance à la porte d’embarquement. « J’essaie toujours d’arriver tôt afin de pouvoir bien m’organiser », mentionne Joanne Roberts.

5. Ne pas hésiter à demander de l’aide, surtout si on voyage seule avec bébé. Suzanne Kuperhause, qui a fait le trajet entre Toronto et Victoria avec son fils âgé de neuf semaines, dit : « Les agents de bord ont été très attentionnés. L’un d’eux a même pris ma place pour surveiller Owen pendant qu’il faisait la sieste afin que je puisse aller à la salle de bain. Tout le monde était prêt à prendre mon fils. Et lorsque nous sommes débarqués de l’avion, un agent a aussi transporté mes bagages, alors je n’avais que mon fils à porter. »

6. Planifier le décollage et l’atterrissage. Les compagnies aériennes demandent généralement que les bébés soient debout sur un adulte, la tête sur son épaule, s’ils ne sont pas dans un siège d’auto, pendant ces moments.

7. Régulariser la pression dans les oreilles de bébé en l’encourageant à sucer et à avaler durant le décollage et l’atterrissage. Kim Ryan nous signale : « J’allaite mon bébé jusqu’au moment où les agents de bord m’indiquent de cesser de le faire, puis il suce mon petit doigt par la suite. » Une bouteille, une suce ou un gobelet peuvent aussi très bien faire l’affaire pour les bébés qui y sont habitués.

8. Pour de longs vols, essayer de dormir quand bébé dort. Joanne Roberts mentionne que lors de son premier vol à destination de Hong Kong, Finn a dormi pendant presque toutes les huit premières heures de voyagement, ce qui a permis à son mari et elle de visionner des films, puis de discuter. Malheureusement, Finn a fini par se réveiller et rester éveillé pour la seconde moitié du voyage, ce qui a demandé beaucoup de va-et-vient dans l’allée et beaucoup d’attention de la part de ses parents épuisés.

9. Apporter une couverture d’allaitement, au besoin. Allaiter son bébé en avion peut être un peu difficile à faire discrètement. Sarah Wren vous suggère donc d’apporter une couverture d’allaitement, précisant que « j’allaite normalement n’importe où en public, sans aucune couverture d’allaitement. Toutefois, en avion, j’en utilise une puisque l’espace est si restreint que cela m’évite d’avoir à me soucier des gens qui m’entourent ».

10. Apporter plusieurs vêtements de rechange, pas seulement pour bébé, mais aussi pour soi! Sarah Wren peut en témoigner : « Durant le trajet entre Ottawa et Saint-Jean de Terre-Neuve, ma fille nous a fait tout un cadeau dans sa couche, qui a littéralement explosé sur elle et mon mari. Elle a eu la chance de pouvoir changer de vêtements, mais mon mari, lui, a dû porter ses pantalons souillés pour le reste de la journée. Nous n’avons jamais refait cette erreur. »

11. Si bébé commence à pleurnicher, essayer de garder son calme. Cela ne dérange probablement pas les gens autour de vous autant que vous le pensez. « Je me dis que les autres passagers sont des mères, des pères, des tantes et des oncles, et qu’ils ont tous déjà entendu un bébé pleurer, souligne Joanne Roberts. Si je perds mon calme, cela ne fera qu’envenimer la situation. »

Joanne Roberts — qui s’apprête à reprendre l’avion avec Finn (maintenant âgé de trois ans et demi) à destination de l’Asie — conclut que voyager en avion avec un bébé peut en fait être relativement simple. « C’est beaucoup plus exigeant de le faire avec des bambins — lorsqu’ils veulent multiplier les va-et-vient dans l’allée. » Voilà de quoi anticiper nos voyages familiaux en avion avec joie.

Envie de tout laisser tomber et de partir à l’aventure? Voyagez en famille au bout du monde!

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