L’auteure de Mange, prie, aime (une « quête de soi post-divorce » autobiographique vendue à 10 millions d’exemplaires, traduite en 30 langues et transposée au cinéma avec Julia Roberts) ose signer un roman de style 19e siècle, à des années-lumière de son succès planétaire.
L’histoire
Quand Alma Whittaker naît à Philadelphie en l’an 1800, son père – un Anglais parti de rien – est l’un des hommes les plus riches du monde. « En prenant sa fille dans ses bras, Beatrix murmura une prière en hollandais, sa langue natale. (…) elle pria, au fond, pour qu’elle soit een onnozel, une simplette. » Le souhait de sa mère ne se réalisera pas : Alma, femme complexe et en avance sur son temps, se passionnera comme son paternel pour la botanique, surtout « les colonies de mousses ». Aride, tout ça ? Oui, mais Elizabeth Gilbert est une excellente raconteuse.
Lisez un extrait de notre livre du mois : L’empreinte de toute chose
L’auteure
Journaliste américaine née en 1969. Premiers romans bien reçus mais peu lus jusqu’au tsunami Mange, prie, aime. La suite, moins réussie, sortie en 2010 : Mes alliances – Histoires d’amour et de mariages. A étudié la botanique pendant trois ans. Le résultat : un hommage à ses auteurs préférés, dont Charles Dickens et les sœurs Charlotte, Emily et Ann Brontë… Sera au Salon du livre de Montréal. 451 pages, Calmann-Lévy, 29,95 $.
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