«J’ai fait trois semaines en Mongolie avec ce sac-là», m’a dit ma collègue bourlingueuse en me prêtant son sac à dos. Pas de problèmes, donc. Après tout, je ne pars qu’onze jours.
Tu parles.
La montagne de trucs dont j’aurai absolument besoin pendant le rallye Roses des Andes ne peut physiquement pas tenir dans ce foutu sac, pourtant de dimension appréciable.
Shorts et sandales (nous serons près des Tropiques). Doudoune, foulard, bonnet et gants (nous montons à plus de 4000 mètres d’altitude). Tapis de sol et sac de couchage chaud (on couche dehors). Bottes de marche (bon d’accord, je vais me taper les 26 heures de voyage avec ces gros machins aux pieds) et maillot de bain (on ne sait jamais, et ça ne prend pas de place). Les produits contre les infections, la diarrhée, les coups de soleil, les écorchures, alouette. La trousse de toilette bien garnie (pas de salle d’eau au programme). Assez de slips, de chaussettes pour tout le voyage (pas grand-chance de rencontrer un duo laveuse-sécheuse dans le désert andin).
Heureusement, les robes, les talons de 4 pouces, le fer plat et la trousse de maquillage resteront sagement à la maison.
Mon projet pour la soirée : couper la montagne du tiers. En espérant que, le dernier jour, je pourrai troquer les aspirines que j’aurai en trop contre le dentifrice que je n’aurai plus.
Après tout, l’aventure est meilleure quand elle se vit dans le partage!
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