Culture

Le Québec bon à croquer

Vous voulez ajouter un peu de couleur – et de saveurs – à vos promenades estivales? Voici cinq destinations agrotouristiques, qui vous feront découvrir les produits du terroir québécois!


 

Le Domaine Acer

Le lieu
Cette érablière hors du commun, également reconnue comme Économusée de l’érable, est située dans le petit village d’Auclair, à quelques kilomètres à l’est du lac Témiscouata, non loin de la frontière du Nouveau-Brunswick.

Pourquoi s’y arrêter?
Pour découvrir une façon novatrice de penser un produit traditionnel québécois et des procédés de fabrication uniques, inventés sur place. Au-delà du sirop et de la tire, Vallier Robert et Nathalie Decaigny se sont spécialisés dans la production de boissons alcoolisées à base d’eau d’érable, qu’ils appellent des « acers », mot latin pour érables, suivant un procédé qu’ils ont eux-mêmes élaboré.

Les spécialités
Il faut goûter la Mousse des Bois, un mousseux sec aux intrigants arômes, mais aussi le Charles-Aimé Robert, une version à l’érable du porto tawny.

Info
Tous les jours, de la fin mars à l’Action de grâces.
145, route du Vieux Moulin, Auclair, 418 899-2825


 

Maison d’affinage Maurice Dufour

Le lieu
Vers l’arrière-pays de Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix, cette sympathique maison d’affinage se trouve au milieu de champs, où paissent paisiblement ovins et bovins.

Pourquoi s’y arrêter?
Pour comprendre le processus de fabrication, mais aussi l’histoire de toute une gamme de fromages artisanaux, parmi les meilleurs, au Québec. On peut visiter les caves d’affinage, où le fromage gagne patiemment ses saveurs, mais également joindre la théorie à la pratique, en y savourant tommes, bleus et fromages à pâte molle.

Les spécialités
Au-delà du célèbre Migneron, profitez-en pour déguster des fromages plus rares, comme Le secret de Maurice (pâte molle, lait de brebis) ou la Tomme d’Elles (mi-vache, mi-brebis).

Info
La boutique est ouverte tous les jours, toute l’année.
1339, boulevard Monseigneur-de-Laval, Baie-Saint-Paul, 418 435-5692


 

La maison de la prune

Le lieu
Un verger de 1400 pruniers et d’autres arbres fruitiers, attenant à un magasin général soigneusement restauré, installé dans une magnifique maison de 1840, dans la région de Kamouraska.

Pourquoi s’y arrêter?
Pour découvrir la passion de Paul-Louis Martin, spécialiste de l’alimentation en Nouvelle-France : la prune de Damas, un délicieux petit fruit jaune ou violet, qui était autrefois omniprésent, dans la vallée du Saint-Laurent. Secondé par sa famille, cet ethnologue et historien lève le voile sur l’histoire et les saveurs de cette prune historique et d’autres petits fruits traditionnels, notamment lors des visites guidées dominicales.

Les spécialités
En plus des prunes, des pommes, des amélanches et des cerises, aussi tirées du verger familial, ainsi que des gelées, des coulis et d’autres produits fabriqués sur place.

Info
Tous les jours, du 1er août au 15 octobre, de 9 h à 17 h. Visite guidée du verger le dimanche, à 10 h 30 (réservation obligatoire).
129, route 132 Est, Saint-André-de-Kamouraska, 418 493-2616


 

La ferme La Rabouillère

Le lieu
Une ferme bio agréable et originale doublée d’une table gastronomique champêtre, à Saint-Valérien-de-Milton, aux limites de l’Estrie et de la Montérégie.

Pourquoi s’y arrêter?
On peut y découvrir – et déguster – une diversité de plantes et d’animaux tout à fait exceptionnelle. En plus d’élevages principaux déjà inhabituels (quatre espèces rares de moutons, des lamas et une vingtaine de variétés de pigeons), on y trouve des lapins et volailles en tous genres, et même des chevaux miniatures.

Les spécialités
Au-delà de l’exploitation agricole, La Rabouillère est un véritable arrêt gastronomique, avec des menus des plus élaborés, où les produits locaux – et surtout ceux de la ferme – ont bien entendu la part belle.

Info
Le restaurant est ouvert tous les jours, toute l’année. Les visites de la ferme ont lieu de mai à octobre.
1073, rang de l’Égypte, Saint-Valérien-de-Milton, 450 793-4998


 

Nid’Otruche

Le lieu
À Saint-Eustache, au nord du lac des Deux-Montagnes, cette ferme offre un détour africain, au beau milieu du terroir québécois, puisqu’on y élève des autruches.

Pourquoi s’y arrêter?
Nid’Otruche est un véritable centre d’interprétation de l’autruche, qui intéressera autant les petits que les grands. On peut y faire des visites safaris pour voir les autruches dans leur bout de savane québécoise et même goûter à ces intrigants volatiles, lors d’un repas champêtre.

Les spécialités
La viande d’autruche, offerte à la boutique, s’y décline sous plusieurs formes, du filet mignon au pâté de campagne. On y trouve aussi des œufs peints, des plumes, des huiles et des savons.

Info
Du mardi au dimanche, du 24 juin au 22 août, les fins de semaine, d’avril à juin et de septembre à décembre, sur rendez-vous, de janvier à avril. Pour les groupes, tous les jours, sur réservation, de mai à octobre.
825, chemin Fresnière, Saint-Eustache, 450 623-5258

Un site pour découvrir le terroir québécois
Au-delà des cinq destinations proposées ici, les options ne manquent pas pour enrichir ses fins de semaine et ses vacances d’un soupçon d’agrotourisme. Une longue liste de fermes, d’économusées et d’autres lieux de transformation alimentaire est notamment disponible sur Terroir et Saveurs, le site de l’Association de l’agrotourisme et du tourisme gourmand.

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