Ultra tendance : les adhésifs muraux

Sous forme de lustres ou de cheminées baroques en trompe-l’œil, d’objets divers à effet miroir, de notes de musique, de forêts de bambous, de pierres zen, de ménagerie et de personnages pour enfants, les adhésifs muraux animent les murs et les endroits les plus inattendus. La variété des modèles, quasi infinie, permet à chacune de personnaliser son décor et d’exprimer sa créativité. Se posant facilement par transfert à la manière d’un décalque, ils n’ont pas leur pareil pour relooker un mur, animer une porte, une fenêtre, un portable, un coin terne ou… un siège de toilette !

 

Louison, par Adzif.

Personnaliser son décor
L’engouement nous vient de France et s’expliquerait par le désir de se soustraire aux cadres de décoration impersonnels. « Il s’agit pour le consommateur d’échapper aux modèles redondants, de devenir auteur de son mur, qui se transforme en quelque chose lui appartenant en propre », explique Maryline Lambelin, présidente d’Adzif, un chef de file dans le domaine au Canada. La marque distribue ses produits en ligne chez Omer DeSerres et chez Zone. Elle crée aussi une collection exclusive pour Rona et Réno-Dépôt sous l’étiquette mur*mur. L’entreprise fait appel à une douzaine de designers aux styles diversifiés. Le consommateur craque pour les designs organiques d’Anne Cahsens et les personnages pour enfants Ludo et Louison de Sego.

 

Vent d’amour, par Adzif.

Cette saison, selon Nathalie Rosset, responsable des achats et de la présentation visuelle chez Zone, les acheteurs se passionnent pour les messages. « Il s’agit de créer un événement dans un salon, une entrée, un bout de couloir, autour d’une phrase qui suscite une émotion. »

Chez DeSerres, qui tient environ 300 modèles, outre Ludo, on offre aux parents les collections de Pop-Stix pour bébés et jeunes enfants. Dans les autres pièces de la maison, l’engouement pour les motifs floraux, dont les hibiscus de Figurato et Pierre Belvédère, ne se dément pas. Les petites ardoises de 10 po sur 21 po, sur lesquelles on écrit à la craie, remportent aussi beaucoup de succès. On les utilise dans la cuisine, pour dresser la liste d’épicerie ou tenir l’agenda. Les adhésifs muraux ont l’avantage d’être peu coûteux et de pouvoir être retirés du mur. Chez DeSerres, les prix varient de 11,95 $ à 115 $, le prix moyen oscillant de 30 $ à 40 $. On se les procure en magasin et en ligne.

 

Dancers, par Blik.

Dans la même fourchette de prix, Home Depot offre en magasin et en ligne un choix de décalcomanies créées ou éditées par l’entreprise californienne Blik Surface Graphics. Les amateurs de design apprécieront sur leurs murs les cercles de Charles Eames ou les danseurs très urbains de Keith Haring. Les jeunes ados raffoleront des Giant Robots.

Chez Ikea, la collection Slätthult propose des motifs organiques (arbres, coquelicots, arabesques…) pour des prix allant de 16 $ à 20 $. On peut les voir en ligne, mais ils ne sont vendus qu’en magasin.

Du sur mesure

 

Jolis coquelicots, Kust Design.

Kust Design, une entreprise de Longueuil dont on trouve les produits chez Fabricville, se spécialise dans le service sur mesure. À partir d’une photo et d’un thème qu’on leur soumet en ligne, Isabel Vallijos et Gérald Alexandre proposent un décor exclusif. Les formats varient, jusqu’à atteindre les dimensions d’une murale de 8 pi sur 20 pi. On offre, moyennant des frais, les services de consultation, la présentation de la maquette et la pose. Chez Idésif, à Laval, Luc Comtois, spécialiste du lettrage, et Nathalie Aeschlimann, illustratrice, reproduisent des citations sous forme de décalques avec une typographie choisie par le client. On calque aussi des images, dessins et motifs précis, tels que ceux de l’édredon de la chambre de bébé. Un service particulièrement apprécié des mamans.

Pose et entretien
Les adhésifs muraux se posent sur des surfaces lisses et propres. La brique, la pierre, la mélamine ainsi que les surfaces très lustrées sont à éviter. La salle de bain les tolère si la température est inférieure à 35 oC.

Des astuces pour la pose et le retrait
On trace des repères à l’aide d’un crayon au plomb. On utilise un niveau dans le cas d’éléments symétriques. Avant de débuter, on lisse bien le motif. Une fois le papier protecteur retiré, on le positionne sur le mur et on le presse du centre vers les bords afin d’expulser l’air. Découpés dans de la pellicule autocollante, les adhésifs muraux peuvent être retirés sans laisser de traces de résidus collants ni écailler la peinture. Sauf indication contraire, ils ne sont pas réutilisables. Ils se nettoient à l’aide d’un chiffon de coton humide.