« Le locataire est censé être responsable de tout dommage excédant l’usure normale », explique la porte-parole de CAA-Québec, Sophie Gagnon. Toutefois, la définition d’« usure normale » peut varier d’un fabricant à l’autre – l’idéal est de s’être renseigné avant la signature du contrat de location. « Il est évident que, si des morceaux manquent, si le véhicule est sérieusement égratigné ou bosselé ou si on a fait des trous dans la carrosserie pour y installer des pièces supplémentaires, par exemple, des frais sont à prévoir. »
Les conseils de Sophie Gagnon :1. Vérifier ce que le fabricant considère comme usure normale sur son site Internet à la section « retour après location ». 2. S’informer auprès du Service à la clientèle du concessionnaire. 3. Inspecter soi-même le véhicule. S’assurer qu’aucune pièce ne manque. 4. Si l’auto est très sale ou la carrosserie, endommagée, faire évaluer le coût d’un nettoyage ou des réparations à la carrosserie.
« À l’échéance du bail, le locateur envoie un inspecteur, qui dresse une liste des travaux à effectuer, le cas échéant, et des coûts afférents, dit Sophie Gagnon. Le locataire peut alors décider de faire faire lui-même les travaux, ce qui revient parfois moins cher. » Il est aussi possible de recourir aux services d’AccDirect (514 237-4477), seule entreprise au Québec qui offre l’inspection des véhicules de location, pour environ 150 $.
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