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Soyons francs, à part pour la pizza et la bière de fin de journée, le déménagement n’a rien de bien palpitant. Mais on peut au moins s’organiser pour qu’il soit le moins stressant possible. Avec ces astuces, le 1er juillet s’annonce plus doux (et ce, même s’il est caniculaire).
Si on ne veut pas déplacer son piano à queue avec le beau-frère maladroit, on fait affaire avec des professionnels.
Pour s’assurer qu’on embauche de vrais pros, on vérifie qu’ils :
Comme la facture peut vite grimper, on demande des estimations de coût à plus d’une entreprise puis on compare.
Si on ne veut pas se casser la tête, les spécialistes québécois en organisation de déménagement MovingWaldo, affiliés au moteur de recherche immobilier Centris.ca, proposent un accompagnement gratuit pour obtenir des soumissions de déménageurs certifiés. En outre, ils peuvent aider à réaliser certaines tâches, dont le changement d’adresse grâce à leur service en ligne « 100% gratuit ».
Une astuce simple et efficace pour trouver la perle rare ? Demander des références à ses proches, ou même à son courtier immobilier. « Mais ne vous fiez pas aux avis Google. Les faux commentaires sont courants dans cette industrie », fait valoir le cofondateur de MovingWaldo, Philippe Tardif-Michaud.
Ce dernier conseille aussi de se méfier des devis trop bas. Il faut vérifier le taux horaire ainsi que les frais fixes supplémentaires. Des déménageurs pourraient évaluer un nombre d’heures inférieur pour décrocher le travail et, finalement, ajouter un surplus à la facture pour le temps supplémentaire.
Pour économiser, on évite de changer de nid le 1er juillet et les fins de semaine de la mi-mai à la mi-juillet. Ces dates étant les plus achalandées, la note des déménageurs et autres services de location risque d’être plus salée.
Plutôt que d’acheter des emballages en carton, il vaut mieux louer des bacs en plastique rigide. C’est une solution écolo et sûre puisque les caissons sont plus solides et plus pratiques du fait qu’ils sont empilables. Philippe Tardif-Michaud et son équipe recommandent les entreprises Polar Box, GoBac ou Blue Bins.
Et, qu’on ait recours à des déménageurs ou non, on identifie clairement toutes ses boîtes avec un système de couleurs. Ça a fait ses preuves : jaune pour la chambre principale, bleu pour la cuisine, etc. Tous déplaceront les fournitures en un temps record, et au bon endroit !
Le changement d’adresse doit s’effectuer dans les meilleurs délais auprès de l’État, de ses institutions financières, d’Hydro-Québec et des autres fournisseurs de services (téléphone, internet, etc.).
« Il faut faire vite pour s’assurer de recevoir son courrier important dès l’emménagement. Et l’internet nous permet cette rapidité », note Guylène Lominy, dirigeante d’agence chez Proprio Direct, qui incite les courtiers immobiliers de l’agence à accompagner les clients dans leur déménagement.
Il est souhaitable de commencer par les sites des gouvernements provincial et fédéral, qui englobent les agences de revenu, l’assurance-maladie et la Société automobile du Québec (SAAQ). Suivront les fournisseurs d’internet, de téléphonie et de câblodistribution, les abonnements (comme à Châtelaine !), puis à Hydro-Québec (psst : on évite les frais de 25 $ en procédant en ligne).
À consulter : la liste concoctée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
Pas d’Internet, pas de télétravail. On réserve donc une date d’installation pour être connecté dès le lendemain de son arrivée.
C’est peut-être le moment opportun de changer de fournisseur en comparant les plus avantageux dans son secteur sur PlanHub.
Pour ne pas perdre un animal de compagnie, ou pire un enfant, dans le va-et-vient, on s’assure de les confier à une personne de confiance le temps de trouver le moyen de faire passer le divan dans le cadre de porte.
Dans le haut-parleur ou dans le routeur celui-là ? Au lieu de perdre un temps fou à tenter de comprendre où vont tous ces fils noirs, on garde une preuve photographique de l’ancien branchement dans son téléphone. « C’est le truc que je répète le plus souvent. On devrait faire la même chose avant de démonter nos meubles », dit Guylène Lominy.
Des espaces libérés de toutes contraintes restent toujours plus sécuritaires. Ils permettent aussi de gagner du temps. « Les déménageurs sont souvent rémunérés à l’heure. Si on souhaite économiser, on facilite leurs déplacements », conseille Philippe Tardif-Michaud. Tous ceux qui aident au cours du déménagement seront également reconnaissants de ne pas trébucher dans les cartons.
Si on emménage dans un condo, on s’assure aussi d’aviser le gestionnaire de l’immeuble pour réserver l’ascenseur.
Nettoyage, sablage, et peinture devraient être effectués avant l’emménagement. « On enlève toutes traces de l’ancien locataire pour y intégrer notre odeur, notre personnalité, pour qu’on s’y sente chez soi avant qu’on y dépose nos affaires », suggère Mme Guylène Lominy.
La réservation de tout véhicule doit se faire au moins à deux reprises, selon WaldoMoving. Il arrive fréquemment que les entreprises de location modifient la taille des camions à la dernière minute ou n’en aient plus suffisamment en stock.
Au lieu de galérer pour se stationner le jour J ou de risquer de bloquer un accès, on se rend sur les lieux à l’avance pour cibler l’endroit idéal où s’installer. « On peut même demander aux voisins. Ainsi, on développe déjà un lien avec eux », avise l’experte de Proprio Direct.
Il faut être prêt à tout. Si quelqu’un se blesse ou meurt de faim avant le lunch, on aura déjà tout en main. On rassemble la trousse de premiers soins, des collations, du papier hygiénique, des ciseaux, du ruban à mesurer, des bouteilles d’eau, des serviettes, du savon, ainsi que ses objets de valeur dans un carton que l’on garde avec soi.
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Philippe est rédacteur en chef adjoint chez Châtelaine et signe l'infolettre stylée C'est extra. Il a travaillé au sein de médias d'information - La Presse, HuffPost, Métro, L'actualité - à titre de journaliste et de directeur multiplateforme. Il se spécialise dans la couverture d'enjeux sociaux, de tendances en matière de beauté, d'alimentation, de tourisme et de style. Récipiendaire d’un prix Lizette-Gervais remis par la FPJQ, il allie sérieux et personnalité dans tout ce qu’il signe. Vous le croiserez probablement à une nouvelle table de Montréal.
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