Pour faire du shopping
Oubliez New York et Paris : pour la mode, il n’y a pas plus branché que le carrefour Oxford Circus. On emprunte Oxford Street pour les grandes chaînes et les grandes surfaces (Topshop, Uniqlo, Urban Outfitters, Selfridges, etc.) et Regent Street vers Piccadilly Circus pour les marques plus haut de gamme (Burberry, Cos, Anthropologie, Ted Baker, etc.).
Comme toute bonne Londonienne, je guette les soldes d’échantillons de designers (secretsamplesale.co.uk) et je cherche toujours à pimenter ma garde-robe de vêtements rétro (beyondretro.com, rokit.co.uk).
Pour prendre un verre
« Work hard, party hard », telle pourrait être la devise des Londoniens, qui remplacent parfois le repas du soir par une énième pinte. Bien sûr, la capitale offre de tout, du pub qui empeste la vieille bière au bar à cocktails moléculaires. Voici deux bonnes adresses : l’Experimental Cocktail Club (13A Gerrard Street, W1D 5PS dans le Chinatown, réserver au experimentalcocktailclublondon.com) et l’atmosphérique Gordon’s Wine Bar, dont les caves voûtées datent de 1890 (47 Villiers Street, WC2N 6NE).
Pour prendre l’air
Des oasis vertes, il y en a une bonne vingtaine dans la capitale des Britanniques, indécrottables amoureux de la nature. Mon préféré : Hampstead Heath, un immense parc de 320 hectares dans le nord de la ville.
Pour retomber en amour avec Londres, je fonce vers la rive sud de la Tamise, entre le London Bridge et le pont Westminster. Impossible de ne pas m’émerveiller devant le panorama grandiose, des gratte-ciel de la City au parlement néogothique en passant par la cathédrale Saint-Paul. Puisque je suis en plein quartier des spectacles, je termine normalement ma balade par une activité culturelle, soit au musée Tate Modern, au British Film Institute ou au Royal Festival Hall.
Pour aller danser Quand j’ai envie de me déhancher, je préfère les salles de concert aux boîtes de nuit – les danseurs y sont souvent entassés comme du bétail. Mes spectacles les plus mémorables, je les ai vus au Brixton Academy (211 Stockwell Road, SW9 9SL), où j’ai pu taper du pied au son des Yeah Yeah Yeahs, Justice, Beirut, Sex Pistols et New Order. Pour faire son choix parmi les centaines de concerts offerts chaque semaine dans cette ville mélomane, on consulte le magazine Time Out.
À Londres, on n’attend pas l’Halloween pour se costumer. J’aime enfiler une robe charleston pour les soirées rétro du Candlelight Club, un bar de jazz clandestin (thecandlelightclub.com). Et si l’envie de m’éclater sur un plancher de danse devient irrésistible, je guette les partys électro de Bugged Out, qui se tiennent en ce moment au club XOYO (32-37 Cowper Street, EC2A 4AP).
Faire son marché
Lorsqu’une éclaircie dans mon horaire (et dans le ciel) se présente, j’adore flâner dans quelques marchés pas piqués des vers. Le Portobello Road Market dans Notting Hill (antiquités, mode, fruits) et le Borough Market (viande, légumes, fromages, produits artisanaux) au pied du London Bridge sont des valeurs sûres.
Mais rien ne bat le petit marché aux fleurs de Columbia Road, dans l’est de Londres. Le dimanche, devant les bobos aux beaux habits, une soixantaine de marchands crient leurs offres dans un accent cockney. Après avoir acheté cinq bouquets pour presque rien, je vais me perdre dans les boutiques branchées et les friperies cachées derrière les étals.
Restos
Une des meilleures tables est le pub gastronomique The Bull & Last (168 Highgate Road, NW5 1QS), plats amoureusement apprêtés avec les ingrédients les plus frais. Pour le nec plus ultra (et ultra cher), le restaurant Marcus Wareing (Wilton Place, SW1X 7RL) à l’hôtel Berkeley, mets exquis et personnel aux petits soins.
Les restaurants éphémères (pop-ups), souvent animés par un chef étoilé (une tendance forte dans la capitale), offrent toujours une expérience culinaire unique. Le site londonpopups.com les répertorie.
Astuce : Pour situer les adresses sur une carte, entrer le code postal dans le moteur de recherche de streetmap.co.uk