Trucs et conseils

Épilation au laser : ce que vous devez savoir

On répond aux principales questions que vous avez sur l’épilation au laser, y compris pourquoi elle convient moins aux personnes blondes ou rousses.

Comment fonctionne l’épilation au laser ?

Les appareils d’épilation au laser émettent des impulsions de rayonnement infrarouge (laser) qui traversent la peau normale et sont absorbées par le pigment (mélanine) des follicules pileux, les cavités où naissent les poils sous l’épiderme. L’énergie du laser les réchauffe et détruit la racine, ce qui contribue à réduire la croissance future. L’épilation au laser peut être pratiquée presque partout sur le visage et le corps, mais les aisselles, le maillot et les jambes sont en tête de liste des zones les plus épilées, selon Jeremy Tebbutt, fondateur de la clinique d’esthétique médicale Skin6, à Toronto.

L’épilation au laser est-elle douloureuse ?

La sensation est souvent décrite comme un pincement chaud, bien qu’elle varie en fonction de la tolérance à la douleur de chacun. De nombreux appareils modernes sont dotés d’une technologie de refroidissement intégrée qui rend la procédure presque totalement indolore. Il est cependant possible que des rougeurs et de l’enflure apparaissent pendant un jour ou deux autour des zones traitées.

Bon à savoir: plus le traitement avance, plus l’esthéticienne augmentera la puissance du laser. Il se peut donc que les séances subséquentes soient plus douloureuses.

Combien de temps dure l’épilation au laser ?

Les séances ne prennent qu’une dizaine de minutes, mais plusieurs visites sur une longue période, allant de quelques jours à quelques semaines, sont souvent nécessaires pour détruire le poil à différents stades de croissance et ainsi l’empêcher de se régénérer.

Il se peut que vous constatiez une diminution spectaculaire de la croissance après la première séance, mais la régularité des traitements est essentielle. Il faut en moyenne six séances espacées de quatre à six semaines pour obtenir des résultats concluants, estime la Dre Sonya Cook, dermatologue certifiée à la clinique Compass Dermatology de Toronto, soit six à neuf mois pour un traitement complet. 

L’automne et l’hiver sont donc les meilleurs moments de l’année pour commencer un traitement d’épilation au laser. Il est alors beaucoup plus facile d’éviter l’exposition au soleil (une consigne cruciale), et vous aurez une peau bien lisse au retour des beaux jours. 

Pour qui l’épilation au laser est-elle idéale ?

« Les personnes aux poils foncés sont les candidats idéaux », note Dre Sonya Cook. Elle prévient que les poils blonds, roux, gris et blancs s’éliminent difficilement avec l’épilation au laser en raison de l’absence de pigments qui attirent le faisceau laser et lui permettent de détruire le follicule.

Contrairement au passé, la technologie d’aujourd’hui convient à toutes les couleurs de peau : les lasers peuvent pénétrer plus profondément pour éliminer les poils sans endommager la peau pigmentée. Questionnez votre esthéticienne à ce sujet avant le début du traitement. « Les lasers fonctionnent maintenant sur une longueur d’onde spécifique pour affaiblir le follicule pileux [NDLR : sans brûler les peaux plus foncées qui sont davantage chargées en mélanine]. », affirme Jeremy Tebbutt.

Comment se préparer à l’épilation au laser ?

La veille de votre rendez-vous, rasez les zones à épiler. Évitez l’épilation à la cire, au sucre et à la pince. « Il ne faut pas arracher le poil à la racine, car c’est ce que vise le laser », précise Dre Sonya Cook.

Évitez l’exposition au soleil et les autobronzants avant le traitement pour empêcher votre peau de devenir hyperpigmentée, ce qui pourrait rendre le laser moins efficace et précis. Il est également recommandé d’éviter les douches chaudes et les séances d’entraînement intenses, pendant les deux à trois jours qui suivent chaque rendez-vous. Bien qu’il soit fortement recommandé de vous protéger adéquatement des rayons solaires à l’année, soyez particulièrement vigilant lors du mois qui suit le traitement. Pendant la période de cicatrisation qui s’ensuit, la peau devient encore plus vulnérable aux rayons UV et donc les risques d’hyperpigmentation, d’apparition de taches brunes, sont accrus.

 

La version originale (en anglais) de cet article a été publiée sur chatelaine.com. Elle a été traduite et adaptée par l’équipe de Châtelaine en février 2024.

 

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