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Il n’y a pas si longtemps, on fuyait l’huile comme la peste en cosméto. Les mentions oil-free (sans huile) sur les emballages étaient garantes de produits plus sûrs pour la peau. Et pourtant… Les huiles végétales de qualité font partie des rituels beauté de plusieurs peuples depuis la nuit des temps.
Les Libanaises concoctent des masques hydratants et des traitements capillaires avec de l’huile d’olive ; les Polynésiennes utilisent l’huile de tamanu pour se protéger des morsures du soleil ; les Maghrébines ne jurent que par l’huile d’argan comme antidote au vieillissement cutané. Chez les Japonaises, l’huile de fleurs de camélia est l’élixir par excellence pour faire briller une chevelure de jais. Depuis toujours, aux quatre coins du monde, oindre sa peau ou ses cheveux d’une substance huileuse est un geste de confort et de coquetterie.
À bas les préjugés
« En Occident, utiliser de l’huile en beauté n’est pas un réflexe naturel. C’est une tendance relativement nouvelle et on se bute encore à plein de préjugés, lance Élisabeth Brasseur, chargée de l’éducation chez Kérastase et Shu Uemura Art of hair (L’Oréal). Les gens croient que l’huile va alourdir les cheveux et les laisser graisseux. Cette idée date du temps où les produits capillaires à base d’huile contenaient un peu de bonnes huiles et beaucoup de silicone. Aujourd’hui, au contraire, on évite le silicone pour se concentrer sur des huiles végétales de qualité, si fines qu’elles pénètrent la fibre capillaire pour nourrir les cheveux et les faire briller tout en légèreté. »
Photo: Grady Reese/Getty Images