J’ai parlé d’elle sur ce blogue le 11 novembre. À l’époque, pas grand monde n’avait entendu parler de (ni entendu, point) cette nouvelle artiste aux chansons envoûtantes et aux lèvres particulières. Ce n’est pas pour me vanter, mais trois mois et demi plus tard, je peux dire que j’avais vu juste. L’ascension de Lana Del Rey, fulgurante, a été suivie de près par la communauté Internet qui a relaté toutes les étapes d’une carrière unique et rocambolesque. Même avant de lancer Born to Die, son album, fin janvier, Lana alimentait la rumeur, et la médisance sur sa jolie tête. Sa prestation (bizarre, disons) à l’émission Saturday Night Live a probablement été la plus violemment critiquée depuis des années. Quelques jours plus tard, Lana était invitée chez David Letterman, qui a complètement craqué pour elle (avec raison, car cette fois elle a interprété son hit Video Games d’une exquise façon). Mais ce n’était qu’un début. Born to Die s’est hissé en première place dans le palmarès des ventes de 14 pays, dont la Grande-Bretagne. Les Anglais se sont entichés de Lana : le 22 février, aux Brit Awards, l’équivalent là-bas des Grammys, elle a remporté le prix de la révélation internationale, devant Bon Iver et Nicki Minaj. Puis, coup de théâtre glamour : Lana fait la couverture de mars du très prestigieux magazine Vogue, édition britannique. Elle venait d’orner la première page du (presque aussi prestigieux) New York Times Style Magazine et du mensuel branché Interview. Ouf!
Blogue de la rédac
Lana Del Rey, 2e partie
Lana Del Rey : je vous l’avais dit!