Chacun son cinoche

Le robineux

L’itinérance, ça s’explique mieux à un enfant qu’à un flic.

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Tiens, j’étais ravie ce matin en ouvrant mes courriels de voir que la cinéaste Micheline Lanctôt allait remettre la main à la manivelle l’année prochaine si elle obtient le financement pour son film « Autrui », qui porte sur l’itinérance.

C’est l’histoire (vraie) de Lucie qui recueille un itinérant chez elle, de peur de le voir mourir gelé. S’ensuit une histoire alambiquée entre Éloi et Lucie. Bref, du bon matériel, meilleur que ce que nous fournissent les policiers qui balancent des contredanses à des gens qui n’ont même pas d’endroit où les classer, encore moins d’argent pour les payer.

J’ai souri en voyant le titre du texte de Rima Elkouri ce matin: Le robinet antirobineux. J’expliquais justement hier soir à mon B l’origine du mot robineux (de « robine », rubbing alcohol).

– Hein? Ils boivent ça?????

– Ben, ça peut arriver. Ça coûte pas cher et ils l’achètent à la pharmacie.

– C’est pour ça qu’on leur donne de l’argent, maman? Pour qu’ils puissent boire du vrai alcool?

Ça doit être ça, oui…

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