Pour les adolescents gais, sortir du placard peut sembler un passeport pour l’intimidation et les moqueries. Mais ce geste audacieux pourrait avoir des bienfaits quelques années plus tard, selon un chercheur de l’Université de l’Arizona qui s’est intéressé à 245 gais et lesbiennes âgés de 21 à 25 ans. Sortis du garde-robe ou pas, la plupart de ces jeunes avaient subi de l’intimidation au secondaire. Par contre, ceux qui avaient affiché leur homosexualité à ce moment-là étaient moins déprimés, avaient une plus grande estime d’eux-mêmes et étaient plus satisfaits de leur vie une fois devenus adultes.
Source : American Journal of Orthopsychiatry
L’infidélité serait héréditaire, indique une étude néo-zélandaise. En analysant les données sur les partenaires sexuels de 7 300 jumeaux de 18 à 49 ans vivant en couple, les chercheurs ont établi que 63 % des incartades des hommes et 40 % de celles des femmes étaient dues à des gènes héréditaires. Pour les femmes, on a même identifié un coupable potentiel : le gène AVPRIA. Celles qui en portent certaines variations seraient plus susceptibles de s’aventurer à l’extérieur du lit conjugal. À quand un test génétique avant le mariage ?
Source : Université du Queensland
Chercher l’amour peut parfois donner plus de maux de tête que de papillons. Surtout quand on utilise des applications pour ce faire. Mais le vent pourrait tourner... avec Bumble – une initiative de Whitney Wolfe, cofondatrice et ex-directrice marketing de Tinder. Sa particularité : seules les dames peuvent engager la conversation en envoyant un premier message. Une façon de les inciter à avoir confiance en elles et de leur offrir l’occasion de choisir plutôt que d’être choisies. Même chose du côté de Siren, dont les règles permettent, en prime, que les femmes ne dévoilent leur photo que lorsqu’elles font les premiers pas. Quant à Wyldfire, les hommes n’en deviennent membres que sur invitation par une amie.
Sources : International Business Times et The Guardian
C’est un cliché… vrai. Lors d’une infidélité, les femmes ont plus de mal à digérer la trahison émotionnelle que sexuelle. Pour les hommes, c’est le contraire. Des chercheurs de l’Université Chapman, en Californie, l’ont vérifié en interrogeant près de 64 000 personnes, âgées de 18 à 65 ans. Ainsi, les deux tiers des femmes ont estimé qu’elles seraient davantage blessées si leur partenaire tombait amoureux d’une autre sans avoir de relations sexuelles que s’il les trompait sans être amoureux. Chez les hommes, plus de la moitié ont fait le choix inverse. Peu importe l’âge, le revenu, le passé amoureux et l’historique de fidélité des participants, femmes et hommes ne réagissent tout simplement pas de la même façon en la matière.
Source : Archives of Sexual Behavior
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