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Photoreportages

Un safari en Tanzanie

C’est sur un coup de tête que j’ai décidé de partir en Tanzanie… Pendant six jours inoubliables, j’ai contemplé les beautés indescriptibles du Parc national du lac Manyara, des plaines infinies du Serengeti et du cratère Ngorongoro.
Par Julie Chaumont
Un safari en Tanzanie

Tanzanie photoreportage

Un safari en Tanzanie

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C’est parti ! C’est à bord de ce Land Cruiser que mon guide, Khalfan, me fait découvrir les trésors de son pays. Nous partons des journées entières à la recherche d’animaux pendant que notre cuisinier, Sam, reste au campement pour préparer nos repas. Nous mangeons toujours plus qu’à notre faim et je commence à m’habituer à ce que j’appelle « les épices à Sam », un mélange qui assaisonne la plupart des plats. Il m’arrive parfois, encore aujourd’hui, de m’ennuyer de ces délicieux aromates…

 

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Parc national du Serengeti

L’hippopotame est le deuxième plus gros mammifère terrestre : il peut peser jusqu’à 3 tonnes. Dépourvu de glandes sudoripares, il passe le plus clair de son temps dans l’eau peu profonde et n’en sort qu’à la tombée de la nuit ou au lever du soleil pour aller se nourrir. Bien qu’il soit herbivore, il est responsable du plus grand nombre d’accidents mortels chez les humains causés par les animaux. J’ai vu une trentaine d’hippopotames dans l’un des bassins du Serengeti et j’ai été abasourdie par le vacarme qu’ils font. Leurs grognements sourds mêlés aux clapotis de l’eau créent un grand tumulte.

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En swahili, l’une des deux langues officielles de la Tanzanie (l’autre étant l’anglais), les zèbres sont nommés « ânes rayés ». Les spécialistes ne s’entendent toujours pas sur la fonction de leurs rayures, aussi uniques que nos empreintes digitales. Certains disent qu’elles créent un effet hallucinatoire utile pour flouer les prédateurs alors que d’autres prétendent qu’elles ont un rôle social qui permet aux bêtes de se reconnaître entre elles. Généralement en groupe avec les gnous, ces bêtes offrent un spectacle visuel éblouissant. Et même si j’en ai vu des milliers dans les différents parcs que j’ai visités, jamais je ne me suis lassée de les observer.

 

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Le cou démesuré de la girafe fait d’elle le plus grand animal terrestre (elle peut atteindre jusqu’à 5 m). Avec ses longs cils et ses jambes effilées, elle est très féminine et marche avec beaucoup de grâce. En fait, la girafe est élégante même lorsqu’elle mange : elle prend le temps de mastiquer durant environ 30 secondes et, 10 secondes plus tard, on peut voir la nourriture glisser le long de son interminable cou.

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Une journée inoubliable se termine dans le Parc national du Serengeti. Couvrant 14 763 km2, ce parc tire son nom du mot masaï siringit, qui signifie « plaines sans fin ». Mon guide se dépêche de trouver un emplacement de choix pour me permettre de photographier le coucher de soleil, qui ne dure que quelques instants. Comme il le dit si bien lui-même : « National Geographic picture ! »

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Le buffle africain peut faire sourire à cause de ses cornes qui donnent l’impression qu’il porte un chapeau. Attention toutefois car, pouvant atteindre une hauteur de 1,70 m au garrot et peser 800 kg, cette bête est redoutable. Imposant et fascinant, le buffle ne se gêne pas pour me regarder droit dans les yeux. Un petit oiseau vient se poser dans sa narine, pour se nourrir, mais le mammifère ne bronche pas, impassible. Redouté en raison de ses charges imprévisibles et souvent mortelles, l’énorme animal est encore un trophée très convoité des chasseurs.

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En explorant le parc national, j’aperçois un guépard couché paisiblement sur sa butte. Beaucoup plus petit que les autres félins du pays, il est réputé pour la vitesse prodigieuse de sa course (jusqu’à 110 km/h) qui fait de lui un redoutable prédateur pour les gazelles et autres antilopes. Sa vision nocturne réduite combinée au fait qu’il vit généralement dans la savane fait en sorte que le guépard est plus facile à repérer et à observer que ses cousins d’Afrique. J’aurai la chance d’en voir plus d’un au cours de mon périple.

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En me promenant autour d’un chaos rocheux (appelé kopjé), j’aperçois des lionceaux dans les herbes hautes. Mon guide imite leur cri afin d’attirer leur attention. Ça fonctionne ! Les petits, couchés à côté de leur mère, redressent la tête et cherchent d’où provient le bruit. Celle-ci se réveillera lorsque les petits tenteront de s’éloigner. En swahili, on utilise le terme simba pour désigner un lion. D’où le nom du héros du célèbre dessin animé de Walt Disney, Le Roi Lion.

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Les gnous se comptent par milliers dans le Serengeti. Accompagnés de zèbres, ils migrent à longueur d’année sur une distance de plus de 800 km, en traçant une boucle qui s’étend du Kenya à la Tanzanie. Instinctivement, ils se rendent là où ils trouveront de l’eau et de la nourriture, selon la saison. La scène est à couper le souffle. Les gnous courent à bonne vitesse, se bousculant et gémissant. Le spectacle est grandiose pour les oreilles autant que pour les yeux.

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Bien que la Tanzanie ait beaucoup plus que sa faune diversifiée à offrir, les touristes y affluent principalement pour faire un safari (mot signifiant « voyage » en swahili), une activité qui joue un rôle majeur dans l’industrie touristique du pays. À lui seul, le Parc national du Serengeti accueille 90 000 visiteurs par année. Pour satisfaire la curiosité des touristes, les guides communiquent entre eux à l’aide de walkie-talkie, s’avertissant les uns les autres des événements majeurs qui se déroulent (un lion qui déguste une gazelle, par exemple). Il s’écoule alors rarement plus de cinq minutes avant qu’une horde de touristes arrive sur les lieux, comme c’est le cas sur cette photographie. 

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Cratère du Ngorongoro 

J’ai dormi deux nuits dans le camping du Serengeti, « bercée » par les cris des hyènes. Ces charognards si souvent méprisés sont de redoutables prédateurs. Leur mâchoire peut exercer une pression de 3 tonnes/cm2 (comparativement à la mâchoire du crocodile : 200 kg/cm2). Les hyènes vivent en groupes de 4 à 15 bêtes et sont principalement actives la nuit. Celle-ci marchait seule en plein jour. Je ne saurais dire si c’est à cause de son dos courbé ou de son air malin, mais cette bête m’a paru peu sympathique.

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Le lion a beau être sacré roi de la jungle, c’est la lionne ? véritable guerrière ? qui doit approvisionner le clan entier. Celle que l’on voit sur la photo venait tout juste d’attraper une proie. Ensanglantée, elle est passée devant notre véhicule alors que nous nous déplacions pour aller pique-niquer. Je dois avouer que je me suis sentie vulnérable et que mon guide a dû me calmer en m’assurant qu’elle ne sauterait pas à bord du véhicule pour me dévorer !

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Parc national du lac Manyara

Situé au nord de la ville d’Arusha, ce parc national est le plus petit de la Tanzanie (330 km carrés). C’est aussi l’un des endroits dans le monde où réside la plus forte concentration de singes. Justement, une horde de singes bleus m’accueille à l’entrée et, un peu plus tard, j’aurai la chance d’admirer des singes verts, en plus de nombreux babouins. Ces derniers, aucunement intimidés par la présence humaine, ne se gênent pas pour traverser la route devant notre véhicule, nous obligeant à arrêter et à patienter.

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J’ai déjà monté sur le dos d’un éléphant, au Parc Safari, mais jamais je n’ai été aussi émerveillée par les pachydermes que lorsque je les ai vus dans leur habitat naturel. Les voir avancer en petits groupes (une dizaine, petits et grands) en se gavant de branches d’acacia (ils peuvent en manger jusqu’à 150 kg par jour), les regarder prendre un bain de boue est stupéfiant.

 
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Partir en safari est parfois comme jouer à « Où est Charlie ? » : bien que la majorité des animaux soient faciles à trouver et à observer, certaines espèces sont difficiles à repérer. C’est le cas du léopard, félin solitaire qui chasse essentiellement la nuit et qu’on n’a que rarement la chance d’admirer. Dois-je préciser que la vue de ce félin a comblé ma journée ?

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