L’ouvrage La servante écarlate de l’auteure canadienne Margaret Atwood connaît un vif regain de popularité depuis qu’il a été adapté pour la télé. La version française de la série The Handmaid’s Tale devrait être diffusée à l’automne sur Club Illico, qui vient d’en acquérir les droits.
Le roman La servante écarlate est-il féministe?
« Si vous entendez par là qu’il s’agit d’un pamphlet idéologique où toutes les femmes sont des anges ou tellement victimes qu’elles sont incapables de faire un choix moral, non. Si vous voulez dire qu’il s’agit d’un roman dans lequel les femmes sont des êtres humains – avec toute la variété de tempéraments et de comportements que cela implique –, des personnes importantes et intéressantes, et que ce qui leur arrive est crucial dans le déroulement de l’histoire, alors oui. Dans ce cas, beaucoup de livres sont “féministes”. »
- Margaret Atwood
Source: The New York Times
Les femmes enceintes de moins de 49 jours qui désirent mettre fin à leur grossesse pourront bientôt avoir recours à l’avortement pharmaceutique.
Remboursé par le régime public d’assurance maladie, ce médicament – le Myfegymiso – nécessitera la prescription et le suivi d’un médecin. Réalisée à la maison, cette méthode facilitera l’accès à l’avortement en région. Attention : il ne faut pas confondre avec la pilule du lendemain, qui sert plutôt à éviter de tomber enceinte.
Le Québec est la cinquième province à offrir gratuitement la pilule abortive, alors qu’elle est disponible en France depuis 25 ans.
« Le gouvernement du Québec a toujours été en faveur du droit des femmes à faire des choix », a affirmé le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, lors d’une conférence de presse en juillet dernier. Reste à savoir à compter de quelle date les Québécoises pourront enfin obtenir le traitement.
Source: Le Devoir
On entraîne les petites filles à être parfaites – à plaire, à ne prendre aucun risque, à suivre les règles et à toujours obtenir des A. Résultat ? Elles bottent le vous-savez-quoi des autres en classe, mais se retrouvent à la traîne dans le monde réel. Parce que, dans le monde réel, c’est le courage qui mène au succès, pas la perfection. »
– Reshma Saujani, fondatrice et directrice générale de Girls Who Code, un organisme à but non lucratif qui encourage les filles à choisir le domaine des technologies.
Source: The Cut
Il reste beaucoup à faire pour que le libre choix des femmes en matière de congé de maternité soit respecté.
C’est le constat d’une récente étude réalisée aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui s’est penchée sur la façon dont sont perçues les futures mères par leurs collègues. Ce qu’il en ressort, c’est que les répondants les considèrent en général comme des employées moins compétentes et moins dévouées lorsqu’elles se prévalent dudit congé. Et si elles choisissent de ne pas le prendre ?
Elles sont vues comme de mauvaises mères et des conjointes moins désirables…
On le sait : les biens de consommation destinés aux femmes sont, en règle générale, plus chers que ceux vendus aux hommes, et ce, même s’ils ne coûtent pas un sou de plus à produire. Et cette fameuse taxe rose est parfois scandaleuse ! C’est ce qu’ont récemment démontré des chercheurs américains qui se sont attardés au prix de vente de Rogaine, un médicament prévenant la chute des cheveux.
La formule féminine – pourtant identique à celle réservée à ces messieurs, à l’exception de l’emballage – se vend en moyenne 40 % plus cher partout aux États-Unis. Heureusement, comme pour la plupart des produits « genrés », il semble que la version masculine convienne parfaitement aux dames. On en prend bonne note. [V.A.]
Source : JAMA Dermatology
FIN (Female IN), un groupe Facebook sur invitation, retient l’attention par les temps qui courent. Et pour cause : il compte plus d’un million de membres, essentiellement des femmes originaires du Nigeria.
Faisant front commun contre le joug machiste de leur pays, elles choisissent d’y exprimer sans contraintes ce qu’elles se sentent incapables de confier à leur entourage – inceste, violence conjugale, viol, homosexualité refoulée… Les seules règles du groupe : il y est interdit de dénigrer une autre membre ou d’évoquer quelque religion que ce soit.
L’engouement est tel que Mark Zuckerberg a récemment tenu à en rencontrer la fondatrice, l’ex-journaliste Lola Omolola, qui rêve de mettre sur pied un centre d’aide aux femmes. Il n’est d’ailleurs pas exclu que le grand manitou de Facebook contribue à son projet. Un mouvement à suivre.
Source : BBC
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