Vie pratique

25 gestes en faveur de la planète 

Face aux changements climatiques, on souhaite toutes faire sa part. Mais par où commencer ? Il s’agit d’adopter de nouvelles habitudes au quotidien. En voici 25. Et, bonne nouvelle en ces temps d’inflation : la plupart sont économiques !

1. Réparer au lieu de jeter

Quand l’imprimante fait des siennes ou que le grille-pain rend l’âme, on le remplace souvent sans hésiter par un modèle tout neuf. C’est presque un réflexe. Résultat : la quantité totale de déchets produite chaque année au pays a augmenté de 16 % entre 2002 et 2018 pour dépasser les 36 millions de tonnes, selon Statistiques Canada. Si on est habile de ses mains, pourquoi ne pas tenter de réparer les petits électroménagers qui brisent ? Il est possible de trouver de l’aide en ligne : tutoriels vidéo sur YouTube, conseils du groupe Facebook Touski s’répare et sur les sites web commentreparer.com ou fr.ifixit.com. Les moins bricoleuses peuvent pour leur part fréquenter un atelier communautaire de réparation (comme Les Affûtés, à Montréal, ou l’Atelier La Patente, à Québec) ou participer à une activité de type Repair Café, où des bénévoles donnent un coup de pouce pour remettre toutes sortes d’appareils en bon état. A. C.

2. Chérir son téléphone

On a tous un vieux téléphone qui traîne au fond d’un tiroir. Sachant qu’il contient des métaux précieux (or, argent, cuivre, platine), on l’apporte dans l’un des 1000 points de collecte de l’Association pour le recyclage des produits électroniques du Québec. Pour étirer la durée de vie de son appareil actuel, vaut mieux éviter les longues charges, qui usent la batterie. Et surtout, on résiste aux pubs qui nous proposent de passer au modèle dernier cri. « Plus de 85 % des cellulaires remplacés sont encore fonctionnels. Aux « trois R » que sont Réduire, Réutiliser et Recycler, il faut ajouter Refuser », lance Daria Marchenko, fondatrice du Ecoist Club, un projet québécois de sobriété numérique. M. B.

3. Partager des outils

On y pense à deux fois avant d’acheter une scie circulaire et une ponceuse orbitale qu’on laissera dormir au sous-sol une fois passée l’envie de se fabriquer des tabourets. Pour avoir accès à toute une panoplie d’outils à une fraction du prix, on devient membre d’une coopérative comme La Remise, à Montréal, ou Bibli’Outils, à Gatineau. On peut aussi se tourner vers les entreprises de location d’outils, comme Simplex et Lou Tec, fait remarquer Caroline Boivin, cofondatrice de l’Observatoire de la consommation responsable et professeure de marketing à l’Université de Sherbrooke. A. C.

 4. Acheter des appareils reconditionnés

Cellulaire, ordinateur portable, réfrigérateur, appareil-photo… Avant de payer le gros prix pour du neuf, on vérifie si l’on peut dénicher un équivalent dans l’usagé qui a été reconditionné pour la revente. « Ce sont des produits durables, mais qui sont vendus moins cher », explique Caroline Boivin. Les Apple, Vitamix ou Best Buy de ce monde en vendent sur leur site web, mais beaucoup d’entreprises locales d’électroménagers et d’informatique en offrent aussi. A. C.

5. Concocter ses propres produits

Fabriquer son démaquillant et ses produits d’entretien ménager n’est vraiment pas sorcier, et ça permet d’économiser. Un autre avantage considérable est la réduction des emballages. « Pour s’initier, on essaie des recettes simples avec des ingrédients qu’on a déjà dans le garde-manger », propose Marie Beaupré, copropriétaire de la boutique Les Mauvaises Herbes, à Montréal, et auteure des À fleur de pots : cosmétiques maison simples et Remue-Ménage : produits ménagers maison (Les Éditions de l’homme). A. C.

6. Utiliser un oriculi

Définition du cure-oreille : un article à usage unique dont on se sert quelques secondes avant de l’envoyer aux ordures. Il y a pourtant des options moins polluantes, comme les cotons-tiges biodégradables ou le cure-oreille lavable en silicone. « On peut aussi se procurer un oriculi – un bâtonnet en bois réutilisable qui permet de retirer le cérumen à l’entrée du conduit auditif », suggère Marie Beaupré. Encore plus écolo : on évite tout cure-oreille. Car en réalité, le conduit auditif n’a pas besoin d’être nettoyé. A. C.

7. Télécharger l’application Ça va où ?

Les papiers-mouchoirs vont-ils au compost ? Oui. Les enveloppes matelassées sont-elles recyclables ? Non. Dans quel bac mettre la boîte de pizza graisseuse ? Au compost. On trouve réponse à toutes ces questions sur le site de Recyc-Québec (recyc-quebec.gouv.qc.ca) et sur l’application mobile gratuite Ça va où ? Pratique pour éviter toute ambiguïté… et préserver l’harmonie dans la maisonnée ! A. C.

8. Devenir une swappeuse

Envie de regarnir sa garde-robe ? D’accord, mais avant de faire une razzia dans les boutiques, il faut savoir que l’industrie de la mode produirait 20 % des eaux usées dans le monde et 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), selon l’Organisation des Nations unies (ONU). Et si on faisait du swapping au lieu du shopping ? Le swap permet de dénicher de nouvelles fringues sans dépenser un sou, tout en donnant une deuxième vie à cette chemise oubliée depuis longtemps. On peut s’organiser une soirée d’échange de vêtements entre copines, se joindre à un groupe Facebook ou encore visiter les boutiques de swap, comme shwapclub.com. A. C.

9. Réduire son empreinte hygiénique

Une femme aura en moyenne 450 cycles menstruels au cours de sa vie. Ça en fait des tampons et des serviettes dans les sites d’enfouissement ! Heureusement, il est possible de protéger à la fois ses sous-vêtements et l’environnement en adoptant la coupe menstruelle, les serviettes hygiéniques lavables ou les culottes menstruelles. Une subvention pour l’achat de produits d’hygiène féminine réutilisables est même offerte par certaines municipalités. Pour savoir lesquelles, on consulte le site de l’entreprise québécoise Mme L’Ovary (mmelovary.com). C’est le moment ou jamais de changer les règles ! A. C.

10. Chasser le plastique de la salle de bain

Exit le plastique ! On privilégie les produits d’hygiène qui n’en contiennent pas : brosse à dents en bambou, shampooing et revitalisant solides, dentifrice et rince-bouche en pastilles et déodorant en barre. Selon l’étude Breaking the Plastic Wave, si l’on ne modifie pas nos habitudes de consommation, la quantité de plastique dans les océans aura triplé en 2040, pour atteindre 29 millions de tonnes par année. « On peut aussi remplir les contenants de plastique qu’on a déjà avec des produits en vrac offerts dans les commerces zéro déchet, au supermaché ou en pharmacie », conseille Marie Beaupré. A. C.

11. Consommer l’énergie de façon futée

L’entreprise Hilo, filiale d’Hydro-Québec, gagne à être connue. Elle propose une gamme de produits connectés – prises électriques et thermostats intelligents – qui aident à réduire sa consommation d’énergie… et sa facture. On peut aussi opter pour la tarification dynamique. Durant l’hiver, les abonnés d’Hydro-Québec inscrits à ce programme sont invités à diminuer leur consommation d’électricité en échange d’une récompense en argent. Lorsqu’une période de grand froid est prévue, un courriel est envoyé aux abonnés pour leur faire penser de réduire le chauffage, d’économiser l’eau chaude, de s’abstenir d’utiliser le lave-vaisselle pendant les heures de pointe indiquées. Au cours de l’hiver 2021-2022, les participants ont ainsi épargné en moyenne 166 $. A. C.

12. Chasser les charges fantômes !

Entre 5 et 10 % de notre facture totale d’électricité est dû à des appareils en veille, selon Ressources naturelles Canada. C’est ce qu’on appelle les charges fantômes : sans même être utilisés, certains objets (pensons consoles de jeux vidéo, chargeurs de téléphone, micro-ondes, imprimantes…) consomment de l’électricité pour maintenir leurs voyants lumineux allumés ou afficher l’heure, entre autres. Hydro-Québec estime que chaque foyer possède entre 20 et 40 appareils gaspillant ainsi de l’électricité (et des précieux dollars). Le seul moyen d’éviter ces charges inutiles : débrancher ! On peut aussi se servir d’une multiprise, qui permet en un seul clic de mettre hors tension tout l’attirail du cinéma maison dès la fin du film, par exemple. M. B.

13. Repenser ses déplacements

La première idée n’est pas toujours la meilleure. D’emblée, on peut envisager d’autres solutions avant de prendre le volant. C’est le premier conseil d’Olivier Roy-Baillargeon consultant en mobilité durable Olivier Roy-Baillargeon. « Pour tous les déplacements qui génèrent des GES, il faut réfléchir dans l’ordre », explique-t-il. D’abord, y a-t-il moyen d’éviter ce déplacement, de le raccourcir ou de le combiner à un autre déplacement ? Sinon, peut-on recourir à un mode de transport durable (vélo, marche, trottinette, transport collectif) ? Si tout ça est difficile, on utilise la voiture en privilégiant si possible un modèle électrique, hybride ou à faible consommation de carburant. A. C.

14. Partager la route

À deux (ou trois), c’est mieux. Le covoiturage permet non seulement de diviser la facture d’essence et de réduire son empreinte carbone mais aussi de gagner du temps lorsqu’on peut utiliser les voies réservées au transport collectif. Pour trouver des passagers, on recourt aux plateformes telles que Poparide (poparide.com), AmigoExpress (amigoexpress.com) ou Covoiturage.ca. A. C.

15. Compenser les GES qu’on génère

Prendre l’avion représente l’une des activités les plus polluantes que l’on puisse faire. En attendant l’invention d’aéronefs propulsés à l’hydrogène ou aux biocarburants, on compense les GES émis par les vols d’avion en achetant des crédits carbone. Peu importe si on choisit de financer la plantation d’arbres ou un projet en énergie renouvelable, on s’assure que le programme est reconnu par des autorités comme l’Association canadienne de normalisation, le Centre de recherche industrielle du Québec et la fondation internationale Gold Star. C’est le cas de Carbone boréal (carboneboreal.uqac.ca), Carbone Scol’ERE (qc.carbonescolere.com) et Planetair (planetair.ca). A. C.

16. Choisir une voiture électrique

Les fluctuations du prix de l’essence ont convaincu bien des gens de troquer les stations-service contre les bornes de recharge. Et ils ont raison : rouler 400 km avec une voiture électrique coûte 6 $ d’électricité (avec une batterie de 60 kWh), comparé à 54 $ pour une voiture à essence (qui consomme 8 l/100 km à 1,70 $/l), note Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec. « C’est presque dix fois moins cher pour les déplacements, en plus des économies sur l’entretien de la voiture et les assurances », mentionne-t-il. Pour choisir le modèle qui répondra à ses besoins, il conseille de se baser sur la distance moyenne parcourue lors de ses déplacements. Si on se promène surtout en ville, on opte pour une batterie de 40 kWh avec 250 km d’autonomie. Pour des trajets fréquents d’une heure ou deux, on lorgne les véhicules avec une autonomie d’environ 300 km. Puis celles qui font souvent de longues expéditions, elles devraient plutôt regarder les modèles avec une autonomie d’au moins 400 km ainsi qu’une vitesse de recharge ultrarapide de 150 kW (recharge la batterie de 10 à 80 % en 20 minutes, contre 45 minutes pour les charges à 50 kW). On est convaincue ? Alors, mieux vaut être patiente. La liste d’attente des concessionnaires peut dépasser deux ans en ce moment. A. C.

17. Privilégier le poisson du Saint-Laurent

Plus de 95 % des produits de la mer consommés au Québec sont importés, selon Exploramer, complexe d’activités portant sur le la vie marine du Saint-Laurent. Notre fleuve a tant à offrir ! Lors d’une prochaine visite à la poissonnerie, on demande du flétan du Saint-Laurent ou du sébaste atlantique plutôt que du tilapia d’Amérique du Sud. On repart avec des crevettes nordiques au lieu de celles provenant de l’Asie. Un tableau des espèces valorisées par Fourchette bleue, un programme de protection de la biodiversité, se trouve sur le site d’Exploramer (exploramer.qc.ca). A. C.

18. Manger végé

Sachant que l’élevage exerce une pression énorme sur l’environnement, on réveille la fibre végane en soi et on essaie de nouvelles recettes pour remplacer la viande. Si on hésite encore, on se laisse convaincre par les chiffres : plus de 7 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 500 g de bœuf, selon une étude parue dans la revue Nature. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat nous apprend que chaque kilo de bœuf qui arrive dans nos épiceries aura généré 33 kg de CO2 , alors que la même quantité de soya n’en produit que 0,1 kg. Pour effectuer une transition vers les protéines végétales, Annie Ferland, nutritionniste et fondatrice du site web Science & Fourchette, recommande d’intégrer à nos recettes préférées des ingrédients comme les légumineuses, le tofu, le tempeh, la protéine végétale texturée (PVT), les noix et les graines. « Pour commencer, on peut remplacer la moitié de la viande par la même quantité d’une protéine végétale de son choix », suggère-t-elle. A.C.

19. Passer outre la date de péremption !

Chaque famille canadienne met à la poubelle ou au compost plus de 1 300 $ de nourriture par année, selon le Conseil National Zéro Déchet. Or, près des deux tiers de ces aliments auraient pu être consommés sans problème. Bien des gens jettent leurs aliments parce que la date « meilleur avant » est dépassée, mais celle-ci « n’indique pas nécessairement le moment où l’aliment devient insalubre », précise la nutritionniste Annie Ferland. Cela dit, il est important de respecter la date pour certains produits, notamment la viande, les fruits de mer, l’houmous, la crème et les fromages à pâte molle. « Sinon on se met à risque d’intoxication alimentaire », prévient-elle. Pour juger de la qualité des autres aliments, comme le yogourt, les œufs ou le pain, on peut très bien se fier à nos sens. Si un doute persiste, on consulte le guide Meilleur avant, bon après ? sur le site du MAPAQ (mapaq.gouv.qc.ca). A. C.

20. Créer des salades maison

Il n’y a pas plus local – et économique – que les aliments cultivés chez soi ! Pour grossir nos récoltes l’été prochain, on plante des légumes dans nos plates-bandes en optant pour des variétés qui les enjoliveront, comme l’astagache fenouil, la bette à carde, la laitue salanova et les haricots de couleur, selon les suggestions de la biologiste Marie-Anne Viau. Tout ce qui pousse à l’état sauvage sur notre terrain et qui est comestible, telles que les hémérocalles fauves, les pissenlits, la marguerite blanche, peut servir à composer une salade qui « sort des sentiers battus. A. C.

21. Récolter ses fruits

Trop de fruits et légumes ne seront jamais consommés, faute d’avoir été cueillis. Pour remédier à ce cela, une nouvelle activité de bénévolat a vu le jour : le glanage. Glaner, c’est offrir son aide pour aller récolter les fruits et légumes qui auraient autrement été gaspillés. Et il y en a beaucoup : le gouvernement du Canada estime que 13 % restent dans les champs. Encore peu de gens le savent, mais il se tient des activités de glanage dans plusieurs régions du Québec, de juin à fin octobre. Un répertoire est disponible sur le site web du Jour de la terre (jourdelaterre.org). Les glaneurs conservent un tiers de leur récolte, un tiers est remis au maraîcher et le dernier tiers est remis à des organismes. A. C.

22. Planter des végétaux mellifères

Les abeilles indigènes jouent un rôle essentiel dans la protection de la biodiversité ainsi que dans la production des aliments. « La meilleure façon d’en prendre soin, c’est de planter des végétaux mellifères, c’est-à-dire qui produisent du nectar et du pollen pour nourrir les pollinisateurs », nous explique Marie-Anne Viau, biologiste et formatrice scientifique à la coopérative de solidarité Polliflora. On vise une diversité dans les végétaux (trèfle blanc, rosier sauvage, saule, arbres fruitiers, érable, tilleul) et dans les temps de floraison (de mai à novembre). A. C.

23. Faire le tri de ses données

Difficile à croire, mais nos activités en ligne – publier des photos de vacances, googler une recette de gâteau, regarder une vidéo de chat – ont toutes un impact environnemental. C’est que nos données sont stockées et échangées sur de gigantesques serveurs, alimentés en bonne partie par de l’électricité produite à partir d’énergies fossiles. Elles génèreraient 4 % des émissions mondiales de GES, soit près du double de l’aviation civile, selon un rapport du Shift Project, un groupe de réflexion français. Comment devenir un internaute moins énergivore ? On se lance d’abord dans un grand ménage de ses boîtes courriels, où s’accumulent des milliers de messages inutiles, en commençant par les plus volumineux. Hop, à la corbeille ! Prochaine étape : épurer nos infonuagiques (cloud) pour ne garder que l’essentiel. Le site de la Journée mondiale du nettoyage numérique (digital-cleanup-day.fr), qui a lieu le 18 mars cette année, propose des trucs pour rendre la tâche moins fastidieuse. M. B.

24. Surfer sur la vague verte

Selon Google, en termes de consommation d’énergie, faire une simple recherche sur Internet équivaut à faire bouillir une tasse d’eau. Pour réduire son empreinte numérique – et gagner du temps –, on tape directement le site voulu dans la barre d’adresse, ou on l’enregistre dans nos favoris. On peut aussi télécharger un moteur de recherche écoresponsable, comme Ecosia, qui consacre une partie de ses revenus publicitaires à la plantation d’arbres. Une autre bonne habitude à adopter est d’envoyer des courriels moins lourds. « Comme je peux envoyer 200 courriels en une journée, j’ai enlevé tout logo de ma signature. C’est moins sexy, mais sinon, c’est chaque fois des données supplémentaires », mentionne Annie Levasseur, professeure à l’École de technologie supérieure (ETS). Et le plus possible, on se connecte au Wi-Fi, car « le réseau mobile est plus gourmand en énergie, la 4G consommant 23 fois plus que le Wi-Fi », signale Daria Marchenko, fondatrice du Ecoist Club. M. B.

25. Limiter les visioconférences

Vrai, tenir une réunion par vidéoconférence est plus écologique que de prendre sa voiture pour y assister en personne. Reste que la vidéo en ligne est l’activité numérique la plus polluante qui soit. En 2019, le streaming vidéo a généré plus de 300 millions de tonnes de CO2 à travers le monde, soit l’équivalent des émissions de l’Espagne au complet, selon un rapport du Shift Project. C’est donc le moment de revoir ses habitudes. Concernant les fameux Zoom, « peut-on se contenter de simples appels et garder la vidéo pour les rencontres où l’image a vraiment une valeur ajoutée ? », suggère Annie Levasseur, de l’ETS. On peut aussi fermer sa caméra après les salutations, ou réduire la qualité de l’image. Ou encore, on se tourne vers Crewdle, un système pair-à-pair, qui ne passe par des serveurs – une idée futée de Daria Marchenko. M. B

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