Culture

Trois questions à Elisapie Isaac

L’artiste revient avec un nouvel album.

Photo: Raphael Ouellet

Trois ans après There Will Be Stars, la belle Elisapie – qui se présente maintenant sans son nom de famille – revient avec Travelling Love (Amour qui voyage). Un album où l’anglais côtoie l’inuktitut et où le folk fraie avec des rythmes électro.

On a raison de te sentir libre et en mouvement ? Totalement. C’est l’album d’une femme qui ne s’autocensure pas. J’ai vécu beaucoup de choses et discuté longuement avec mes amies. L’amour qui nous file entre les doigts… Pourquoi ? Comment ? On veut le conte de fées et des hommes virils, mais on veut aussi être libres et indépendantes.

Tu y montres ton côté groovy… J’avais peur de faire un album pop. Il me fallait un équilibre organique et une profondeur. J’aime bien l’expression pop polaire pour décrire ma musique. Ça me ramène chez les Inuits [née d’une mère inuite et d’un père terre-neuvien, elle a grandi à Salluit, au Nunavik], quand on danse avec sa famille avec un plaisir un peu coupable.

Où espères-tu que Travelling Love te mènera ? C’est le public qui va décider. Pour moi, c’est important que cet album tourne d’abord beaucoup au Québec. Mais je suis prête à accomplir les efforts nécessaires pour le faire connaître un peu partout.

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