J’ai une tonne de chansons sur mon téléphone, que je fais toujours jouer en mode random. Ce matin, par exemple, j’ai écouté les grands succès de Tina Turner. J’ai chanté à tue-tête avec elle!
Les chanteurs et les chanteuses. Et, en même temps, comme j’exerce le même métier, je suis difficile. Il faut vraiment qu’ils soient authentiques. Ils me touchent d’ailleurs souvent encore plus en répétition, alors qu’ils sont complètement eux-mêmes, sans fard. Nanette Workman et France Castel, avec leur bagage et leur voix éraillée, m’émeuvent.
Le Zèbre, d’Alexandre Jardin. Je devais avoir 13 ans lorsque je l’ai lu, et ça m’avait bouleversée. Cette idée de vouloir entretenir un amour, de s’entêter à le faire vivre et renaître jour après jour… Je m’étais dit: «OK, c’est ça l’amour!»
Tous les films me marquent, moi! Même les films légers ou les films de chiens... Je suis une cinéphile intense. Et pour la fan de boxe que je suis, rien ne va jamais égaler les Rocky, que je regarde en rafale et que je connais par cœur…
J’adore le dessin. Je viens d’ailleurs de faire une salle de jeux pour ma fille, dans laquelle j’ai peint une immense jungle. Mais tsé, de gros animaux, là! Je pense que le singe m’a pris trois jours! [Rires] La naissance de Charlie a ravivé cette passion pour les arts.
Après avoir essayé tous les tartares du monde, je crois que je peux dire que je commence à être une spécialiste! Je suggère d’ailleurs le livre Tartare à la maison de Geneviève Everell. Les pages sont collées de farine et de toutes sortes de cochonneries. J’aime ça, moi, quand ça revole dans une cuisine!
Où il fait beau, je suis avec ma fille, on fait plein d’activités!
Selon les boys de mon band, je fais la meilleure lasagne au monde. Mais je tiens à cuisiner de tout, pour que ma fille expérimente le plus de saveurs et de textures possible. Parfois, je lui dis que mon tofu, c’est du fromage… Succès assuré!
«Oh, Brigitte! t’es tellement naturelle, on a l’impression de te connaître déjà, comme si tu étais notre petite fille, notre cousine...» Ça me fait très plaisir d’entendre ça, parce que le lien de proximité est important pour moi. Lorsque je suis sur scène, je laisse beaucoup les spectateurs entrer dans ma bulle. Je pleure, je leur raconte des histoires personnelles… Ceci étant dit, j’ai quand même mon jardin secret et je peux aussi être très sauvage!
Tu sais ce qui est spécial? Quand tu sens le parfum d’un de tes ex quelque part, alors que tu ne t’y attends pas. Le sentiment du been there. Te rappeler que tu as respiré cette odeur dans le cou de quelqu’un, un être aimé, dans une autre période de ta vie…
Il n’y a pas longtemps, je suis allée m’acheter de la crème pour les mains chez Yves Rocher et, juste comme ça pour voir, pouche-pouche sur un p’tit carton, j’ai essayé Oui à l’amour… Adopté!
Je suis trop bien chez nous, à Drummondville. En plus, ma mère et ma sœur habitent tout près. Ce fantasme de partir, je ne l’ai pas. Je peux toutefois dire que je suis allée chanter à quelques reprises en Suisse et, chaque fois, j’ai ressenti un attachement. J’aime les gens qui y vivent, la bouffe, et les paysages sont à couper le souffle… Bref, je me verrais bien y prendre de longues vacances avec ma fille!
Dans le bois, en me promenant, ou dans le spa! C’est la fin de la journée, je suis censée arrêter de réfléchir, mais c’est là que ça se passe. Je pense à des textes et je les dis à voix haute. Tsé, en maillot de bain, comme si j’avais un public... Les voisins doivent se dire «est folle, elle se parle encore toute seule».
Je dirais sociable et extravertie, oui, mais secrète aussi. J’aime passer du temps seule chez moi et protéger mon cocon familial.
Arriver à être satisfaite. Ne pas être dans un projet et penser à un autre. Arrêter de vouloir, vouloir, vouloir.
J’adore porter du mou! Dès que je termine un concert, je me change en pantalon de jogging, je mets une tuque ou une calotte pour aller prendre une bière avec les gars. Je me trouve belle en coton ouaté!
De manquer d’argent. De job. Je suis toujours en train de regarder mes contrats, mon horaire… Encore plus depuis que je suis mère.
J’enfile ma robe de chambre en gros minou et je fais du café. Je me lève toujours avant ma fille.
J’y ai repensé tout récemment, alors que j’étais au Stade olympique pour chanter l’hymne national devant les Blue Jays et que j’avais la peur au ventre… Il y a 10 ans, à Star Académie, j’avais demandé à René Angélil: «Il y en a tellement qui sont bons, René, comment peut-on se démarquer?» Il m’avait rappelé qu’il faut «être bon au bon moment» et, en me touchant l’épaule, il m’avait dit: «Toi, t’es une championne.» J’entends cette voix chaque fois que je dois scorer!
Viarge! Ça sort tout seul. Même en spectacle, quand je raconte une anecdote, par exemple. Ma nounou n’est plus capable. Elle m’a déjà dit: «Arrête! C’est pas beau une fille qui parle comme ça!»
Il contribue à ce que je devienne une meilleure personne. Je fais des progrès autant sur scène que dans ma vie personnelle.
Aurait donné sa vie pour les autres. J’ai peut-être bien des défauts, mais j’ai la qualité d’être généreuse. Ma mère a beau me dire: «Brigitte, arrête avec tes cadeaux, c’est trop!», j’adore donner pour rendre les gens heureux.
Fais du yoga.
J’aurais eu les mains dans la terre, travaillé dans les serres, joué avec les fleurs. Vers quatre, cinq heures, au moment où le soleil se couche, j’ouvrirais une petite bière. Le temps s’arrêterait, même si le souper n’était pas fait.
Ma fille est en santé, j’ai une famille formidable, je vis de mon métier et… je suis équilibrée.
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