Nœud du diable, d’Atom Egoyan.
En 1994, trois ados de l’Arkansas sont condamnés pour les meurtres de trois garçons. Ils sont relâchés 18 ans plus tard, en raison de la présentation de nouvelles preuves et à la faveur d’une entente avec la Cour.
Reese incarne la mère d’une des victimes. Un drame judiciaire du réalisateur torontois primé pour De beaux lendemains.
En salle le 24 janvier.
The Good Lie, de Philippe Falardeau.
La nomination de Monsieur Lazhar aux Oscar a ouvert à notre compatriote les portes de Hollywood. Pour participer à ce film à petit budget, Reese a accepté une baisse considérable de cachet – elle peut se le permettre : le magazine Forbes estime sa fortune à 185 millions de dollars. Teinte en brune, l’actrice joue une femme à la langue bien pendue qui vient en aide à quatre jeunes réfugiés soudanais.
Sortie prévue en avril.
Wild, de Jean-Marc Vallée.
Un autre rôle loin des paillettes : celui de Cheryl Strayed, une femme qui, après la mort de sa mère, vit une descente aux enfers (drogue incluse). Pour s’en sortir, elle entame, seule et non préparée, une randonnée initiatique, celle du Pacific Crest Trail, un sentier de quelque 4 000 kilomètres.
Sortie prévue en 2014.
Bio express
Née : le 22 mars 1976 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane.
Enfants : trois (deux de l’acteur Ryan Phillippe et un de son époux actuel, l’agent d’artistes Jim Toth).
Film qui l’a fait connaître : Blonde et légale. Elle était craquante en étudiante en droit qui connaît mieux la mode que le domaine juridique.
Oscar : un, pour le rôle de June Carter dans l’excellent film Walk the Line sur Johnny Cash.
Vie perso : calme et exempte de scandales… jusqu’à l’année dernière. Lorsque son mari est arrêté pour conduite en état d’ébriété, Reese s’impatiente et, désobéissant aux policiers, sort de la voiture pourles apostropher. Elle présentera des excuses publiques à l’émission Good Morning America : « J’ai manqué de jugement. […] J’ai interprété des avocates si souvent que j’ai cru que j’en étais une ! »