Chaque année, les centres de jardin, les fleuristes et les grandes surfaces offrent davantage de variétés de plantes de Noël. Les plus appréciées : le poinsettia, le cactus de Noël, l’azalée, le cerisier de Jérusalem, le cyclamen de Perse, le kalanchoé, le piment décoratif, l’amaryllis ainsi que le romarin en forme de sapin de Noël.
FAIRE SON CHOIX
• Pour obtenir une abondante floraison à Noël et au Nouvel An, on achète ses plants en décembre. On sélectionne ceux qui ont peu de fleurs épanouies mais beaucoup de boutons floraux. À éviter : les plantes dont le feuillage est partiellement endommagé, jauni ou desséché. Elles ont probablement eu froid ou manqué d’eau. On scrute aussi feuilles, tiges et fleurs pour s’assurer qu’elles n’abritent aucun insecte ravageur.
• Bon à savoir : la qualité des plantes offertes dans les jardineries ou les fleuristes est souvent supérieure à celle des plantes vendues dans les grandes surfaces, ce qui explique leur prix plus élevé.
• Pour le transport : les emballages de papier double épaisseur sont préférables à ceux en plastique. Après l’achat, on rentre vite à la maison, car le moindre coup de froid peut être fatal aux plantes ; on les sort de leur emballage rapidement. On retire ou on perfore l’emballage décoratif métallique ou plastifié qui recouvre le pot, car il obstrue les trous de drainage, ce qui augmente les risques de pourriture.
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L’ENTRETIEN
Lumière
• Une lumière trop forte endommage le feuillage et réduit la floraison. Ces plantes apprécient les rayons indirects (exposition ouest ou est).
• Après la floraison, elles n’exigent que 5 heures d’ensoleillement par jour ou 10 d’éclairage artificiel. En mars ou en avril, on les replace à la lumière naturelle pour en stimuler la croissance.
Arrosage
• Mouiller toute la motte à chaque arrosage. On place une soucoupe sous les pots et on vidange le surplus 30 minutes après l’arrosage pour prévenir la pourriture racinaire. On utilise de l’eau tempérée – l’eau froide fait jaunir le feuillage et avorter les boutons.
• Il est important de vérifier deux fois par semaine l’humidité du terreau pour respecter les besoins en eau de chaque plante, spécifiés dans la fiche remise à l’achat ; l’excès et le manque d’eau provoquent la chute des boutons floraux et des fleurs. On réduit l’arrosage en période de repos.
• Le taux d’humidité relative de la pièce devrait être de 50 % et plus, idéalement.
Fertilisation
• Il est recommandé d’opter pour les engrais organiques, moins dommageables pour l’environnement. En alternance, on utilise un engrais riche en potassium (le dernier chiffre est le plus élevé) et un engrais riche en phosphore (le chiffre du centre est le plus élevé). À éviter : les fertilisants riches en azote (le premier chiffre est le plus élevé), qui favorisent le feuillage au détriment des fleurs.
• La fréquence de fertilisation requise varie selon les plantes – consulter leur fiche. En période de repos, les plantes de Noël n’ont pas besoin d’être fertilisées.
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Floraison
• Plusieurs plantes de Noël sont appelées « plantes de jours courts ». Pour commencer leur floraison, elles ont besoin d’environ 14 heures d’obscurité par jour à l’automne, sur une période d’environ 2 mois. C’est pourquoi certaines ne fleurissent qu’une fois par année, en décembre, période où les nuits sont longues et les jours sont courts.
• Les températures fraîches prolongent la floraison. Le jour, maintenir entre 18 °C et 20 °C ; la nuit, viser cinq degrés de moins.
• Pour faire refleurir les plantes de Noël, il faut parfois des soins particuliers (consulter leur fiche) ; c’est pourquoi, dans certains cas, il est préférable de les renouveler chaque année.
Trucs de pro
• Ne jamais déplacer une plante qui a des fleurs ou des boutons : elle les perdrait.
• Éviter les courants d’air, souvent fatals.
• La plupart des plantes dites de Noël bénéficient d’un séjour à l’extérieur en été : cela stimule leur floraison et favorise leur croissance.
• Pour augmenter le taux d’humidité autour de ces plantes, placer du gravillon au fond d’une soucoupe, y mettre un peu d’eau et y déposer le pot (il ne doit pas y avoir de contact entre le pot et l’eau).
• On peut déloger les cochenilles à l’aide d’un coton-tige humecté d’alcool à friction. Pour la mouche blanche, le puceron, l’araignée rouge (tétranyque) et le thrips, utiliser un savon insecticide pour plantes d’intérieur.
