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Voyages et escapades

Petit budget, grand voyage

Cinq façons de voir le monde sans s'endetter.
Par Caroline Fortin
Petit budget, grand voyage

Voyages petit budget

Petit budget, grand voyageZave Smith / Corbis

Laughing woman feeding goat

Le WWOOFing

Il ne s’agit pas de dormir dans une niche avec son toutou. L’acronyme WWOOF signifie Willing Workers On Organic Farms, ou travailleurs bénévoles dans une ferme biologique.

Le mouvement est né en Angleterre au début des années 1970 et s’est depuis étendu au reste du monde, du Kazakhstan au Danemark en passant par le Bénin et la Turquie.

On s’entend : nul besoin d’obtenir un permis de conduire pour moissonneuse-batteuse avant de séjourner à la ferme, car les propriétaires ne peuvent demander aux wwoofers d’exécuter des travaux dangereux nécessitant de la machinerie spécialisée. On attend plutôt d’eux qu’ils participent aux tâches quotidiennes, comme nourrir les animaux, faire les vendanges, désherber, récolter, aider aux repas, fendre du bois, clouer des trucs, presser le fromage... En retour, ils sont nourris et logés.

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De nombreux hôtes exigent une durée de séjour minimale d’une semaine (de 20 à 30 heures de travail), d’autres sont plus flexibles, et beaucoup acceptent les enfants. En plus du contact direct avec la nature, la formule permet de nouer des liens avec ceux qui mettent de la nourriture sur notre table.

Compter 50 $ pour la carte de membre (62 $ pour un couple), qui donne accès au répertoire d’hôtes. Au Québec, par exemple, on en dénombre une centaine.

wwoofinternational.org, pour les adresses des sites par pays.

Petit budget, grand voyageGetty Images

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Les camps familiaux

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OK, on est loin d’un tout-compris à Cuba. Mais si on aime l’esprit communautaire et le plein air, les camps familiaux sont une bonne option.

Les 20 camps chapeautés par le Mouvement québécois des vacances familiales – et établis aux quatre coins de la province : Outaouais, Côte-Nord, Cantons-de-l’Est... – proposent divers types d’hébergement (chalets, pavillons), et la nourriture est comprise. Pas de vaisselle, des animateurs pour les enfants, du temps pour jouer avec eux, un cadre nature : la belle vie, quoi.

On choisit son camp en fonction de la région désirée, des activités proposées et de l’âge des enfants (tous n’offrent pas de service de garde pour les moins de six ans). Il faut prévoir environ 900 $ par semaine pour une famille de quatre mais, selon le revenu brut, les plus défavorisés peuvent bénéficier de 5 % à 50 % de rabais sous forme de subventions.

Sur le site camps.qc.ca, choisir le sous-menu Trouver mon camp, puis Camps familiaux.

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Petit budget, grand voyageLumina / Stocksy

Tourists in a Big City

Les auberges de jeunesse

Elles ne sont plus synonymes de dortoirs où s’entassent les lits superposés. Aujourd’hui, plusieurs hostels n’ont rien à envier aux hôtels design, au point que les Français les qualifient de « poshtels » (posh : chic). Il n’y a qu’à taper « Generator Berlin Mitte », « Freehand Miami », « The Yellow Hostel in Rome », « Bunk Istanbul » ou « Adler Hostel Singapore » dans Google pour s’en convaincre. Les auberges de jeunesse offrent désormais des chambres privées et des aires communes dynamiques, avec accès au sans-fil gratuit.

Le visiteur a lui aussi changé. En Europe, où le réseau est plus développé, les couples et les 25-34 ans forment la principale clientèle. Ils ont les moyens, mais préfèrent l’expérience sociale d’un hostel, plus personnelle que dans un hôtel, où on noue peu de liens avec les occupants.

Mais toutes les auberges ne sont pas égales. Pour une nuit dans une chambre privée avec salle de bains à l’établissement de Québec, plus « luxueux », il faut débourser 109 $ en haute saison. À Trois-Rivières, cela coûte 25 $ environ pour le dortoir féminin et 55 $ pour une chambre privée sans salle de bains (prix en occupation double).

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Info : hihostels.com, pour les quelque 4 000 auberges à l’international, de Reykjavik à l’île de Pâques.

hihostels.ca, pour les auberges canadiennes. Attention, la traduction est parfois déficiente.

Petit budget, grand voyagePlainpicture / Johner

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Le couchsurfing

Mot à mot, cela veut dire « surfer sur le canapé ». Et sur celui d’inconnus. Mais, contrairement à des sites comme Airbnb, où des gens louent leur logis aux voyageurs, ici, ils offrent sans frais un canapé, un matelas gonflable ou un lit, (en général) pendant trois jours au maximum, pour le plaisir des rencontres avant tout.

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Pour certains hôtes, c’est une façon de voyager sans bouger de chez eux, puisque, au gré des échanges, ils en apprennent sur le monde entier. Souvent, ils se transforment aussi en guides d’un jour et se révèlent d’une aide précieuse pour expliquer le fonctionnement du pays.

Un minimum de respect s’impose quand on choisit ce type d’hébergement : ne pas laisser traîner ses bagages, garder les lieux propres et oublier les fiestas jusqu’à 3 h du matin (sauf bien entendu si c’est en compagnie de l’hôte !). Et rien n’empêche d’offrir un petit cadeau ou un repas au resto en guise de remerciements.

Info : couchsurfing.org, la référence pour trouver des « canapés », y compris au Québec. Il faut s’inscrire. À mesure qu’on utilisera le service, on obtiendra des recommandations des hôtes, ce qui nous ouvrira par la suite plus de portes (si ces dernières sont positives, évidemment).

Petit budget, grand voyageiStock

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Les gens du coin qui jouent aux guides !

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Quoi de mieux que les conseils des gens du pays pour sortir des itinéraires suggérés par les guides de voyage !

C’est ce que fait le greeting. Visiter une ville avec un greeter, c’est profiter d’un autre point de vue, celui d’un habitant qui offre de son temps – de deux à quatre heures – pour faire découvrir des lieux inusités, des quartiers étonnants, des restos où le menu est affiché dans une seule langue.

Bien sûr, puisque ce ne sont pas des professionnels, il ne faut pas s’attendre à un savoir encyclopédique de leur part. Le mouvement est surtout développé en France, mais on trouve des greeters en Chine, en Australie, en Allemagne, en Israël, en Serbie, en Russie, aux États-Unis (New York et Chicago) et au Canada (Toronto et Calgary), notamment. Au Québec, seule la Vallée-du-Richelieu fait partie du regroupement international Global Greeter Network.

Info : globalgreeternetwork.info, greetersvalleedurichelieu.com

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