Laughing woman feeding goat
Le WWOOFing
Il ne s’agit pas de dormir dans une niche avec son toutou. L’acronyme WWOOF signifie Willing Workers On Organic Farms, ou travailleurs bénévoles dans une ferme biologique.
Le mouvement est né en Angleterre au début des années 1970 et s’est depuis étendu au reste du monde, du Kazakhstan au Danemark en passant par le Bénin et la Turquie.
On s’entend : nul besoin d’obtenir un permis de conduire pour moissonneuse-batteuse avant de séjourner à la ferme, car les propriétaires ne peuvent demander aux wwoofers d’exécuter des travaux dangereux nécessitant de la machinerie spécialisée. On attend plutôt d’eux qu’ils participent aux tâches quotidiennes, comme nourrir les animaux, faire les vendanges, désherber, récolter, aider aux repas, fendre du bois, clouer des trucs, presser le fromage... En retour, ils sont nourris et logés.
De nombreux hôtes exigent une durée de séjour minimale d’une semaine (de 20 à 30 heures de travail), d’autres sont plus flexibles, et beaucoup acceptent les enfants. En plus du contact direct avec la nature, la formule permet de nouer des liens avec ceux qui mettent de la nourriture sur notre table.
Compter 50 $ pour la carte de membre (62 $ pour un couple), qui donne accès au répertoire d’hôtes. Au Québec, par exemple, on en dénombre une centaine.
wwoofinternational.org, pour les adresses des sites par pays.