En quoi ce parfum se démarque-t-il des précédents ?
Chacun de mes parfums est le reflet de la période de ma vie où il a été créé. En ce moment, je suis en vacances dans notre maison de Floride, au bord de la mer, entourée de ceux que j’aime. Je me repose. Et comme j’ai dans mon ventre deux petits bébés, je me laisse bercer par la vie. J’ai l’occasion de jouir de la nature et de la beauté qui m’entourent. Je passe du temps en famille et c’est ce qui m’énergise. Pure Brillance est donc basé sur la force intérieure et la beauté d’être une femme. Délicat et féminin, il se laisse porter facilement. Je n’avais pas du tout envie de quelque chose d’ostentatoire ou de glamour. On est loin du côté dynamique et rock’n’roll des tournées.
Quel est votre rôle dans la création de ces produits ?
Je m’implique énormément. Comme dans tout ce que je fais d’ailleurs. C’est l’avantage d’avoir 42 ans et non 15. Je sais ce que je veux et ce que j’aime. C’est là que mon côté créatif ressort. Que ce soit pour le choix des essences du parfum, du flacon, des vêtements sur la photo et de la sélection de la photo, je collabore avec la maison Coty, qui produit le parfum. Et c’est cet aspect créatif que j’aime. C’est sûr que c’est agréable d’avoir un parfum à son nom mais, en ce qui me concerne, le plaisir est dans la conception.
Céline au parfum
Tout ce que touche la mégastar se transforme en or. Son portefeuille de fragrances aurait généré des ventes totales de 878 millions de dollars. La rumeur veut que son tout premier jus (éponyme) soit le parfum le plus vendu de l’histoire des grands magasins américains – trois millions de flacons en deux ans ! Son dernier-né, Pure Brillance, est un bouquet fleuri fruité qui marie des notes de poire, de pomme et de feuilles vertes. S’y ajoutent des pointes de chèvrefeuille, de muguet et de bois blond. Résultat : agréable et délicat. (Eau de toilette, 25 $ les 30 ml Chez Jean Coutu)
Quelle est votre odeur préférée ?
Toutes celles qui sont reliées à mon enfance. Celle de mon père, avec son eau de Cologne, celle de ma mère lorsque je lui donne un gros bec dans le cou… L’odeur de ceux que j’aime, mon époux et mon fils. Je garde un souvenir marquant de la senteur associée à la période où j’allaitais René-Charles. Le mélange de l’odeur du bébé, de la mienne et du lait, c’est particulier, mais ça sent l’amour. Ça, ça ne se met pas dans une bouteille !
Comment définissez-vous la beauté ?
On est belle quand on se sent bien dans sa peau et qu’on s’accepte comme on est. Et en vieillissant, je relativise. Même si ce n’est pas toujours facile d’être zen par rapport à ça, dans le milieu du show-business, j’ai arrêté de m’en faire à cause du petit pli d’amour au coin de l’œil…
Justement, physiquement, que changeriez-vous ?
Ce n’est pas que je me trouve parfaite, loin de là, mais franchement, je n’ai pas envie de changer quoi que ce soit. Quand on commence, ça ne finit plus. Et on s’éloigne de ce qu’on est. Je ne juge pas celles qui le font, parce que si c’est ce qui les rend heureuses, tant mieux. Moi, je fais ce que je peux pour être à mon meilleur, je prends soin de moi, je me fais faire une microdermabrasion de temps en temps – ça enlève les peaux mortes et les taches brunes causées par le soleil. Quand je sors, je me maquille. Pour une séance photo, je travaille avec des pros, et c’est sûr qu’on va choisir la meilleure photo… Mais, au final, plus je me sens bien dans ma peau, plus je me sens belle.
Qui vous inspire, sur le plan de la beauté ?
Difficile à dire. Mon idole, c’est ma mère. Pour moi, c’est la femme la plus belle du monde. Mais elle n’avait ni le temps ni l’argent nécessaire pour s’occuper d’elle. Elle n’avait pas de petits pots de crème non plus. S’il faut vraiment que je nomme quelqu’un, je trouve la top-modèle brésilienne Gisele Bündchen très belle aussi !
Pourquoi tenez-vous à vous maquiller vous-même, alors que vous avez accès à la crème des pros ?
J’adore me maquiller ! C’est mon moment de créativité, parce que j’essaie des choses, je m’amuse. Pendant toutes les années où on m’a maquillée, j’ai appris plein de trucs. Et ça me permet aussi de contrôler mon apparence. Je ne suis pas mannequin, je n’aime pas être déguisée ou trop transformée. C’est important d’être soi-même. Donc, pour la scène et la télé, je me maquille moi-même, mais je fais appel à des pros quand il s’agit de séances photo ou de vidéos. Parce que les compétences techniques requises sont différentes.
