Art de vivre

Un week-end avec Cathy Gauthier

Cathy Gauthier est une humoriste qui a du chien. Et du chien, il en fallait pour quitter son Abitibi natale, quelques dollars en poche, pour tenter sa chance à Montréal. La diplômée de l’École nationale de l’humour s’est d’ailleurs inspirée de sa propre histoire pour jouer dans ROXY, le nouveau sitcom de Radio-Canada. Le concept ? Une jeune fille quitte son patelin pour éviter d’épouser « un gars de la mine » et ainsi échapper à son destin tracé d’avance. Pour son baptême télé, elle est entourée d’une « équipe de rêve », dont Louison Danis, Diane Lavallée et Marylise Bourque. Fans de l’humoriste, rassurez-vous ! Son deuxième spectacle est en préparation. Mais la jeune femme veut savourer son expérience télé avant de remonter sur les planches.

À quoi ressemble votre fin de semaine idéale ?
Être dans un chalet avec des amis, se faire une bonne bouffe et avoir du fun autour d’une bonne bouteille de vin. On écoute de la musique, on rit et on danse. J’ai la chance de vivre mon week-end idéal toutes les semaines.

Que faites-vous de vos temps libres ?
Je suis vraiment plate. Les gens pensent que je fais plein d’activités, mais c’est faux. Ma passion, c’est le travail, c’est faire de l’humour. Comme je travaille fort, quand j’ai du temps libre, je suis du genre à m’évacher sur mon canapé et à me faire flatter les pieds par mon chum.

Votre destination week-end préférée ?
J’aime beaucoup aller à Québec, à l’île d’Orléans plus particulièrement. J’aime la beauté des paysages, le fait aussi qu’on puisse s’arrêter partout pour pique-niquer. Et j’adore les fraises de l’île ! Je dors dans le Vieux-Québec, à l’hôtel Dominion 1912.

Quel est votre plaisir coupable du week-end ?
Le samedi matin, en me levant, je me fais un espresso bien tassé puis je vais chercher mes journaux et… quelques magazines à potins. Même si je sais que ce qu’il y a là-dedans n’est pas toujours vrai et qu’il faut tout prendre avec un grain de sel, j’aime bien les feuilleter. C’est pas beau, mais je fume des cigarettes en lisant ça.

Qu’est-ce que vous aimez concocter pour le souper du samedi ?
Je ne cuisine jamais la même chose. C’est assez varié. L’été, je vais à la poissonnerie (Dorade Rose, avenue Mont-Royal Est ou au marché Jean-Talon) et je cuisine du poisson avec une petite salsa à la mangue. L’hiver, j’aime bien faire un rôti avec des légumes.

La dernière fois que vous vous êtes permis une escapade week-end ?
Ça fait longtemps et c’était à New York. J’ai détesté ça. C’est trop gros, il y a trop d’action. Il ne faut pas oublier que je viens du fond d’un rang pas asphalté. Je ne voyage pas beaucoup. J’aime ça être chez nous, dans mon lit, dans mes affaires, avec mes amis, et parler français.

Secrètement, vous aimeriez gagner un week-end de rêve avec qui ?
Avec Guylaine Tremblay, parce que je la trouve authentique et sincère. Elle a l’air simple et facile d’approche. Elle a su garder les pieds sur terre malgré son succès. Je pense qu’elle fait ce métier pour les bonnes raisons. J’irais m’asseoir à une terrasse avec elle, juste pour jaser. Je lui poserais des questions sur son métier.

Votre endroit de prédilection pour faire du lèche-vitrine.
L’avenue Mont-Royal, entre Papineau et Saint-Laurent. Souvent je dépasse un peu ces limites pour me rendre chez mon cordonnier chouchou, Tony Pappas. Non seulement il sait bien réparer les souliers, mais il en vend aussi de très beaux.

Votre arrêt gourmand par excellence.
Le restaurant Bungalow, rue Saint-Hubert, Au chaud lapin, avenue Mont-Royal, et Le Local du beau chef Louis-François Marcotte, rue William, à Montréal. Je ne peux pas en choisir un seul. Ils sont ex aequo.

Le film que vous ne vous lassez pas de regarder.
Le goût des autres, d’Agnès Jaoui, avec Jean-Pierre Bacri. C’est un couple qui écrit des pièces de théâtre et qui réalise des films. Deux acteurs-auteurs-réalisateurs incroyables. C’est un film que tout le monde devrait voir.

Le disque que vous écoutez en boucle quand vous roulez.
Le cœur dans la tête, d’Ariane Moffatt. J’écoute sans cesse la chanson Petit animal. Je la chante à tue-tête. J’ai de la difficulté quand vient le temps du refrain. Ça va trop vite. J’aimerais tellement être capable de le chanter. Je vais me pratiquer !

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